mercredi 2 janvier 2019

Séance 56


HOT ARIEGE
Du swing, des blue notes et du rythme
Avec Bruno Blue Boy !



Séance 56 



1/ Cannon’s Jug Stompers
Nous allons parler d’un jug band, les Cannon’s Jug Stompers. Jug band, cela vient de « jug », la cruche en anglais. Les musiciens utilisaient une cruche en terre, une bouteille vide ou encore un bidon à col étroit dans lequel ils soufflaient, produisant ainsi un son étouffé un peu étrange. Les jug bands étaient des orchestres à cordes. Les musiciens utilisaient aussi d’autres instruments folkloriques, comme le kazoo ou le tub bass, composée d’une lessiveuse et d’un manche à balai reliés par une corde.
De nombreux jug bands sévissaient à Memphis et dans les environs dans les années vingt, trente, comme le Memphis Jug Band de Will Shade ou le Jack Kelly’s South Memphis Jug Band de Jack Kelly, comme son nom l’indique. Les Cannon’s Jug Stompers sont considérés comme le meilleur groupe du genre par de nombreux spécialistes. Ce groupe formé autour du chanteur banjoïste Gus Cannon a enregistré 24 morceaux entre 1927 et 1930. 
Gus Cannon est né en 1883 dans le Mississippi. Comme beaucoup d’autres, il a remonté le fleuve mais il s’est arrêté à Memphis qui est devenue une espèce de capitale du blues dans les années dix, vingt. Il a joué avec différents musiciens de jug band en 1926, 1927, pour animer des soirées, des bals. C’est en novembre 1927 qu’il commence à enregistrer pour le label Victor avec ses « Jug Stompers » : le guitariste Ashley Thompson, l’extraordinaire harmoniciste Noah Lewis et le joueur de kazoo Hosea Woods. 
On écoute un morceau de 1929, enregistré chez Victor Records, Walk Right In.
Les derniers enregistrements des Cannon’s Jug Stompers ont été réalisés en 1930, mais le groupe est resté extrêmement populaire dans la région de Memphis pendant les années trente. Par la suite, le groupe a arrêté ses activités.
Gus Cannon a pu participer au blues revival des années soixante grâce à l’ethnomusicologue Sam Charters. C’est justement le morceau Walk Right In que nous avons entendu qui va être à l’origine d’un nouveau départ pour Gus Cannon. Le morceau a été repris en 1963 par un groupe folk, les Rooftop Singers, et s’est classé numéro 1 au Billboard pendant deux semaines. C’est devenu ensuite un hit international. Gus Cannon s’est alors remis à la musique. Il a participé à des concerts avec d’autres musiciens de country blues d’avant guerre et il a enregistré à nouveau quelques faces.



2/ Jelly Roll Morton, 1885 (?) - 1941
Pianiste compositeur créole de la Nouvelle Orléans, dont le vrai nom est Ferdinand Joseph La Menthe. Sa date de naissance n’est pas connue avec exactitude. Elle se situe sans doute entre 1885 et 1890. Jacques Séguéla est l’auteur d’un essai intitulé « Ne dîtes pas à ma mère que je suis dans la publicité, elle me croit pianiste dans un bordel ». Eh bien, c’est l’histoire inversée de Jelly Roll Morton, qui jouait du piano à quatorze ans dans une maison de passe et qui s’est fait jeter par sa grand mère quand elle l’a appris.
D’ailleurs à propos de son nom de scène, on raconte qu’il a pris celui de Morton pour ne pas compromettre sa famille plutôt bourgeoise ; quant au jelly roll, c’est de l’argot, du jive, qui renvoie vers les organes génitaux et l’acte sexuel (mot à mot, c’est un gâteau roulé à la confiture ; les Noirs et les Créoles avaient le sens de l’image…).
Jelly Roll Morton joue à La Nouvelle Orléans jusqu’en 1912. Il fait ensuite des tournées à Saint-Louis, à Chicago. Il s’installe à Chicago en 1922 et il forme un orchestre, les Red Hot Peppers. Il commence à enregistrer en 1923.
On écoute un morceau enregistré en 1926, Original Jelly Roll Blues. Il a composé ce morceau en 1915, l’a enregistré une première fois en solo de piano en 1924 sous le nom de Jelly Roll Blues, puis deux ans après avec son orchestre en ajoutant « original » devant « Jelly Roll blues ». 
L’apogée de la carrière de Jelly Roll Morton se situe entre 1923 et 1927. Après est venu le temps du swing, des grands orchestres et par la suite il est tombé dans l’oubli.
Il est connu pour avoir dit sur la fin de sa vie (il est mort en 1941) aux musiciens de jazz : « Tout ce que vous jouez, les gars, c’est du Jelly Roll. » Et sa carte de visite portait l’inscription : « Originator of Jazz » (inventeur du jazz). C’était évidemment une exagération immodeste, mais il n’en reste pas moins que Jelly Roll Morton a été l’un des grands pionniers, un musicien qui a joué un rôle immense dans la maturation du jazz dans les toutes premières années du vingtième siècle et finalement un des plus importants musiciens de jazz de l’histoire.



3/ Robert Cray
Chanteur guitariste né en 1953 en Géorgie. C’est Albert Collins qui lui donne envie de devenir musicien professionnel.
Son premier album, « Who’s Been Talkin’ »,  sort en 1980 chez Tomato Records. On écoute un morceau de l’album, The Score.
Robert Cray sort deux albums chez High Tone au début des années quatre-vingt. Succès mitigé. Il signe ensuite chez Mercury et son album paru en 1986, « Strong Persuader », obtient un Grammy Award.
Dès lors il est lancé. Il fait partie du groupe de soutien de Chuck Berry dans le film « Hail ! Hail ! Rock ‘n’ Roll » paru en 187, réalisé par Taylor Hackford à l’initiative de Keith Richards.
Il n’arrête plus de se produire et de sortir des albums, plusieurs ont été récompensés.
Son dernier album est sorti en 2017.


4/ Meade Lux Lewis, 1905-1964 
Anderson Meade Lewis, pianiste né dans le Kentucky, est un ami d’enfance d’Albert Ammons qui est devenu une star du boogie woogie. Son père guitariste a enregistré plusieurs morceaux. 
Il enregistre la première version de Honky Tonk Train Blues pour Paramount en 1927. Il en enregistre une deuxième pour Parlaphone en 1935 et une troisième pour le label Victor en 1937. On écoute la version de 1935.
En fait, la carrière de Meade Lux Lewis décolle après le concert historique de John Hammond au Carnegie Hall en 1938 « From Spirituals To Swing ». Un trio se constitue avec Albert Ammons et Pete Johnson, deux grands noms du boogie woogie. Ils jouent ensemble dans des bars.
Meade Lux Lewis est apparu dans plusieurs films. Il est mort à 59 ans d’un accident de voiture.


5/ Luther Georgia Boy Johnson, 1934-1976 
Retour au blues à présent avec un chanteur guitariste, Luther Georgia Boy Johnson, à ne pas confondre avec un autre guitariste Luther Johnson Junior, d’autant que les deux ont fait partie à un moment du prestigieux orchestre de Muddy Waters.
Luther Georgia Boy Johnson est né comme son surnom l’indique en Géorgie, en 1934. Son vrai nom est Lucius Brinson. Georgia Boy s’est fixé à Chicago en 1949. Il est d’abord plongeur dans un restaurant puis il s’engage dans l’armée. Son premier enregistrement est un single pour Chess, The Twirl, publié en 1964. C’est en 1966 que Luther Georgia Boy Johnson entre dans l’orchestre de Muddy Waters. Il enregistre pour de petites marques. Son premier album sort en 1969.
Il a ensuite enregistré trois albums pour la marque Black & Blue. Le morceau qu’on va entendre est issu de l’une de ces sessions en 1975. Il s’agit de Rock Me Slow And Easy. Luther Johnson est au chant et à la guitare, Willie Mabon au piano, Little Mac Simmons à l’harmonica, Lonnie Brooks à la guitare, Hubert Sumlin également à la guitare, Dave Myers à la basse et Fred Below à la batterie. L’entourage est vraiment le top des bluesmen de Chicago de l’époque.
Quand la crème des musiciens de Chicago accompagne un excellent guitariste comme Luther Georgia Boy Johnson, cela donne un morceau incroyable. Une voix sourde, des riffs simples, quelques rebondissements, un jeu de guitare économique, voilà la recette pour produire des morceaux aussi élégants qu’entraînants.
Luther Georgia Boy Johnson est mort en 1976 à 41 ans. Encore un bluesman qui est parti bien trop tôt.


6/ Cecil Barfield, 1921-1994
Voici à présent un interprète de Géorgie incroyablement original découvert par George Mitchell, le chercheur auquel on a consacré une émission de Hot Ariège. Cecil Barfield a été fermier toute sa vie et il vivait dans des conditions misérables au sud de Plains, la ville natale de Jimmy Carter qui a été président des Etats-Unis. A noter que Jimmy Carter vantait la Géorgie en 1976 durant la campagne électorale comme une région où les Blancs et les Noirs vivaient en harmonie.
Ce que raconte George Mitchell est bien différent. Il était en train d’enregistrer Cecil Barfield sur le terrain, c’est-à-dire dans sa cabane de métayer sans eau courante et sans électricité, lorsque le fils du propriétaire de la plantation s’est pointé pour lui dire qu’il ne pouvait pas rester là. George Mitchell est alors allé plaider sa cause auprès du propriétaire pour lui expliquer ce qu’il faisait. Et le type lui a dit en substance : « Ecoute mon gars, ici on est à Plains en Géorgie. Les Blancs ne peuvent pas être dans les maisons des nègres. J’ai appelé le shérif et si tu ne te tires pas de là vite fait, il va te coller en prison. » C’était comme ça à Plains en Géorgie en 1976. Depuis, bien sûr, il y a eu un président noir, mais l’élection du président actuel montre que certains, apparemment, aimeraient bien revenir au « bon vieux temps »…
On écoute un morceau tiré du CD « The George Mitchell Collection » paru en 2006 chez Fat Possum. Le morceau s’intitule Hooks In The Water. 
De son vivant, Cecil Barfield n’a pas voulu que les morceaux publiés par Mitchell paraissent sous son nom. Il craignait pour les chèques qu’il recevait de l’aide sociale. Il a donc utilisé le pseudonyme de William Robertson. Et on trouve encore des morceaux sous ce nom, par exemple ceux de l’album « Georgia Blues Today » édité par Flyright. Cela dit, on ne peut pas se tromper, la voix et le style sont facilement reconnaissables !
Les publications de Mitchell n’ont pas perturbé la vie de Cecil Barfield qui a continué son boulot de fermier dans sa cabane jusqu’à son décès en 1994.


7/ Etta James, 1938-2012
C’est d’une chanteuse dont nous allons parler à présent : Etta James, née en 1938 décédée en 2012.
Etta James a commencé à chanter au sein d’un trio féminin à San Francisco en 1950, les Creolettes. Le chef d’orchestre Johnny Otis les repère en 1954 et les emmène en tournée. L’année suivante le trio enregistre sous le nom des « Peeches » pour la marque Modern et récolte un premier succès avec The Wallflower, une reprise sous forme de réponse au titre de Hank Ballard, Work with me, Annie. 
En 1955, Etta James quitte les Peeches et obtient un nouveau succès avec Good Rockin’ Daddy. Elle enregistre ensuite des duos avec Harvey Fuqua, chanteur des Moonglows, un groupe de doo-wop. Nouveau succès avec If I Can Not Have You et avec Spoonful, une reprise d’une chanson de Willie Dixon qui était interprétée par Howlin’ Wolf. 
A partir de 1961, Etta James est sous contrat avec Chess. Son répertoire se situe aux confins du blues, du jazz, du rhythm and blues et du doo-wop. Elle a continué à avoir des succès jusqu’en 1969, notamment avec All I Could Do Was Cry en 1960, At Last en 1961, Something’s A Hold On Me en 1962 et I’d Rather Go Blind en 1968. 
C’est ce morceau enregistré pour Cadet, une filiale de Chess, qu’on écoute.
Je préférerais être aveugle, plutôt que te regarder te promener avec elle… Un morceau à l’atmosphère soul qui dégage un feeling intense.
Dans les années soixante-dix, Etta James a arrêté le spectacle. Elle a fait plusieurs retours par la suite, jusque dans les années quatre vingt dix.
Etta James est une grande figure de la musique populaire afro-américaine, à mi-chemin entre le rhythm and blues et le rock ‘n’ roll.



8/ Little Richard
De son vrai nom Richard Penniman, Little Richard est né en Géorgie en 1935. C’est un pianiste au style survolté qui s’inscrit dans la lignée des pianistes de la Nouvelle-Orléans Professor Longhair, Fats Domino. La force du style de Little Richard, ce sont ses racines clairement blues et negro spiritual. 
Little Richard a en effet commencé dans le gospel et débuté sa carrière dans le rhythm and blues. Mais bien sûr, il est surtout connu pour être l’auteur d’une dizaine de standards du rock ‘n’ roll : Tutti Frutti, Good Golly Miss Molly, Rip It Up, Lucille, Ready Teddy, Keep-a-knockin’ etc. Little Richard, c’est aussi un style basé sur le jeu de piano, un élément essentiel dans la musique de La Nouvelle Orléans après guerre. Little Richard s’inscrit dans la lignée des Professor Longhair, Champion Jack Dupree, Fats Domino, Huey Piano Smith… Little Richard a électrisé le style pour produire un style explosif. Evidemment, l’appui des meilleurs musiciens de la Nouvelle-Orléans n’est pas pour rien non plus dans la facture impeccable de la longue liste de standards de Little Richard. 
On écoute Long Tall Sally, enregistré le 10 février 1956 dans les studios de Cosimo Matassa, avec Lee Allen au saxo ténor, Alvin Red Tyler au saxo baryton, Edgar Blanchard à la guitare, Frank Fields à la contrebasse et Earl Palmer à la batterie.
Ce morceau est paru chez Specialty en mars 1956. 
L’exubérance de Little Richard n’est pas qu’un effet de style personnel. C’est le fruit d’une recherche pour contrer la concurrence. Certaines maisons de disques et certains artistes s’étaient fait une spécialité de réaliser des « cover versions », c’est-à-dire des reprises, de morceaux d’artistes noirs qui marchaient bien. Et tandis que les versions originales atteignaient certes les premières places du Billboard rhythm and blues mais souvent n’étaient même pas classées au Billboard pop (c’est-à-dire toutes musiques confondues), les versions blanches, elles, trustaient les premières places du hit parade pop. C’est ainsi qu’un artiste plutôt minable nommé Pat Boone avait plusieurs fois fait le coup à Little Richard. Alors l’équipe de La Nouvelle Orléans s’est dit qu’elle allait faire des trucs tellement dingues que le mièvre Pat Boone ne pourrait pas les reproduire. 
Little Richard se maintient au sommet des charts jusqu’en 1957. Il quitte ensuite la scène musicale plusieurs années et devient prédicateur. Quand il fait son retour en 1963, le rock ‘n’ roll a laissé la place à d’autres genres. Ce sera l’heure des Beatles et des Rolling Stones. Little Richard ne parviendra pas à renouer avec le succès.
Chuck Berry et Fats Domino étant décédés en 2017, il reste la seule légende vivante du rock ‘n’ roll avec Jerry Lee Lewis.



9/ Tommy Ridgley, 1925-1999
On reste à La Nouvelle Orléans pour une séquence rhythm and blues avec le chanteur chef d’orchestre Tommy Ridgley, qui est né en 1925 à La Nouvelle Orléans et y a mené toute sa carrière.
Il sort son premier single en 1949 chez Imperial. En 1950 il forme son orchestre, The Untouchables et enregistre pour Decca, Atlantic et Herald. Ses morceaux n’ont rencontré qu’un succès local mais signalons quand même, puisque je parlais tout à l’heure de l’ineffable Pat Boone, le grand copieur blanc des succès noirs, que c’est encore lui qui rendra célèbre le morceau Tra-La-La sorti en 1952 par Tommy Ridgley. 
En 1960, Tommy Ridgley signe chez Ric Records, une marque locale. On écoute un morceau du deuxième 45 tours paru en 1960 sous ce label, Let’s Try And Talk It Over. 
Tommy Ridgley n’a cessé de se produire jusqu’à sa mort en 1999. Dans les années quatre-vingt-dix, il a sorti trois albums.


10/ Henry Gray 
Chanteur pianiste, né en Louisiane en 1925.
Il réalise la première partie de carrière à Chicago où il se fixe en 1946. Il côtoie Big Maceo, une star du blues à l’époque, qui l’introduit sur la scène du blues. Henry Gray joue avec lui et avec Little Walter, Jimmy Rogers, John Brim, Morris Pejoe. Il grave quelques faces sous son nom pour Chess et est présent comme accompagnateur de nombreux artistes, notamment Jimmy Reed et Bo Diddley.
En 1955-1956, il joue avec Billy Boy Arnold puis il devient le pianiste régulier de Howlin’ Wolf. Il le reste onze ans.
En 1968, à la mort de son père, il revient en Louisiane et il entame la seconde partie de sa carrière. Il joue dans des bars. Il enregistre pour Blue Horizon, Arhoolie, Blues Unlimited. On écoute un morceau enregistré en 1970 dans les studios du producteur Jay Miller à Crowley. Il a été édité sur la face B d’un 45 tours édité par le label Blues Unlimited. 
Henry Gray - I’m A Lucky Man
Ce morceau figure sur le n°14 de la série « Bluesin’ By The Bayou » éditée par le label Ace, volume sous-titré « I’m Not Jiving ».
Henry Gray fait des tournées et enregistre jusque dans les années 2000. A priori il est toujours vivant. Il bénéficie donc d’une longévité exceptionnelle pour un bluesman puisque ça lui fait 93 ans, alors que les musiciens de sa génération ont rarement atteint les années quatre-vingt dix.


Bonus track :

11/ Bo Diddley, 1928-2008  
Bo Diddley, de son vrai nom Elias McDaniel, né dans le Mississippi, est un pionnier et une figure majeure du rock ‘n’ roll noir. Avec Chuck Berry, il est la star de la firme Chess de Chicago. Bo Diddley est l’inventeur d’un rythme particulier d’inspiration afro-cubaine, le diddley beat, qui a connu une grande vogue dans les années cinquante soixante. 
Je vous propose d’écouter I’m Looking For A Woman, enregistré le 10 novembre 1955 chez Chess avec Bo Diddley au chant et à la guitare, Jody Williams à la guitare, Willie Dixon à la basse, Jerome Green aux maracas et Clifton James à la batterie.   
Bo Diddley est l’auteur d’autre standards comme I’m A Man, repris par Muddy Waters sous le titre Mannish Boy. Comme Chuck Berry, son influence sur les groupes rock du début des années soixante est considérable. Avec sa curieuse guitare rectangulaire et son jeu de scène impressionnant, Bo Diddley était aussi un showman hors du commun. Il est aujourd’hui une figure de légende.


Vous pouvez écouter les morceaux présentés ici en cliquant sur le titre de la chanson en ROUGE

Vous Pouvez écouter "Hot Ariège" en direct les mercredis a 19h sur Radio Transparence :

https://www.radio-transparence.org/

Merci pour votre visite & Bon Blues !!



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