mercredi 12 septembre 2018

Séance 42


HOT ARIEGE
Du swing, des blue notes et du rythme
Avec Bruno Blue Boy !



Séance 42 


1/ Dan Pickett, 1907-1967
On ne sait pas grand chose sur ce chanteur guitariste né en Alabama. Pendant longtemps on ne connaissait même pas son vrai nom. Des chercheurs ont fini par mettre la main sur une lettre d’un certain James Founty adressée à un avocat dans laquelle l’auteur se plaignait de ne pas avoir touché de royalties. Le lien a pu être établi avec les morceaux enregistrés sous le nom de Dan Pickett.
Tout ce qu’on sait se résume au fait que Dan Pickett a enregistré en 1949 une quinzaine de faces pour le label Gotham Records de Philadelphie qui en a édité dix, sous la forme de cinq singles, cinq 78 tours. Ces morceaux sont essentiellement des reprises de titres des années trente. On écoute l’un d’entre eux, Something’s Gone Wrong.
A l’époque du blues revival, dans les années soixante, les disques de Dan Pickett étaient extrêmement recherchés par les connaisseurs car ils étaient considérés comme faisant partie des meilleurs morceaux de country blues d’après-guerre. Et il est vrai d’une part que ces morceaux d’east coast blues, le blues du Piedmont, sont superbes et d’autre part que la qualité des enregistrements de Gotham records était remarquable.
Aujourd’hui on les trouve plus facilement, grâce au net, encore que… Ils figurent dans un coffret de compilation de blues de la côte est de 4 CD ; le coffret est intitulé « Shake That Thing, East Coast Blues 1935-1953 ». et il est édité par le label JSP. 


2/ Hound Dog Taylor, 1916-1975  
Nous allons écouter à présent un morceau d’un artiste que nous connaissons déjà, Hound Dog Taylor, superbe guitariste de Chicago blues, l’un des meilleurs disciples du grand Elmore James, un bluesman qui sait faire sonner sa guitare et son slide d’une manière incroyablement excitante.
Hound Dog Taylor, de son vrai nom Theodore Roosevelt Taylor, est né à Natchez dans le Mississippi. Il a fait la connaissance de Sonny Boy Williamson (Rice Miller) et d’Elmore James dans les années trente et il suit le parcours classique puisqu’il arrive à Chicago en 1942. Il trouve un emploi de livreur et va vivre une vie de galère pendant une vingtaine d’années. Il est l’un des héros de Maxwell Street, la célèbre rue de Chicago où se produisent dans ces années-là les artistes de rue. Hound Dog Taylor vit dans la misère mais il est extrêmement populaire auprès du public noir. 
Hound Dog Taylor a participé à l’American Folk Blues Festival en 1967 mais sa carrière n’a vraiment décollé qu’en 1970, date à laquelle il commence ses enregistrements pour la marque Alligator. On écoute un morceau enregistré en public en 1972, I Just Can’t Take It. Hound Dog Taylor est accompagné par les Houserockers, Brewer Phillips, seconde guitare et Ted Harvey à la batterie. 
Les trois 33 tours de Hound Dog Taylor parus chez Alligator entre 1970 et 1975, « Hound Dog Taylor », « Natural Boogie » et « Beware Of The Dog », ont été réédités en CD. Avis aux amateurs, vous pouvez y aller, c’est que du bon !


3/ Little Jimmy Dickens, 1920-2015
James Cecil Dickens est un chanteur de country music né en Virginie Occidentale. Il a commencé en faisant de la radio. C’est le musicien producteur Roy Acuff qui l’introduit auprès du label Columbia en 1948. Il obtient son premier hit dès l’année suivante, en 1949, avec Take An Old Cold Tater (And Wait). 
En 1950 il forme le groupe des Country Boys avec notamment le guitariste Grady Martin. On écoute un morceau de cette année-là, Hillbilly Fever. 
Le style de Little Jimmy Dickens est proche de celui de Hank Williams – ils se sont d’ailleurs fréquentés – et il annonce le rockabilly.
Little Jimmy Dickens a obtenu plusieurs hits dans les années soixante. Il a notamment décroché une première place au Billboard de la country en 1965 avec May The Bird Of Paradise Fly Up Your Nose. 


4/ Speckled Red, 1892-1973
Chanteur pianiste albinos noir, à ne pas confondre avec son frère cadet Piano Red. Son vrai nom est Rufus Perryman. Il est né en Louisiane et sa famille s’est établie en Géorgie pendant son enfance.   
Dans les années vingt il mène une vie itinérante dans le sud. C’est en 1929 qu’il commence à enregistrer pour Brunswick et il remporte un grand succès avec le morceau The Dirty Dozen. Nous avons eu l’occasion de parler des « dirty dozen », mot à mot les sales douzaines, quand nous avons évoqué la figure de Kokomo Arnold. Les dirty dozen étaient un jeu rituel d’insultes pratiqués par les adolescents afro-américains, considéré comme un ancêtre du rap. 
On va écouter The Dirty Dozen, pas la version originale de 1929, une version ultérieure enregistrée en 1962 pour Delmark Records. 
Speckled Red - The Dirty Dozen
Speckled Red a continué sa vie itinérante dans les années trente. En décembre 1938 il enregistre pour Bluebird, la grande marque de Chicago de l’époque. En 1942 il se fixe à St. Louis où il a trouvé un emploi de manufacturier. 
Il ne reprend du service qu’en 1952. Il joue dans des bars à St. Louis. Il enregistre abondamment à la fin des années cinquante et fait même une tournée européenne. Speckled Red était un pianiste savoureux dans le genre « barrelhouse » avec un jeu de piano haché très percutant.


5/ Wynonie Harris, 1915-1969 
Wynonie Harris est l’un des plus grands chanteurs de la première époque du rhythm and blues, dans les années quarante. Il est ce que l’on appelle un « blues shouter », c’est-à-dire un chanteur capable de couvrir une horde de saxophones en train de hurler. Pour cela il faut du coffre ; eh bien Wynonie Harris avait ce qu’il fallait ! Wynonie Harris est avec Big Joe Turner le plus connu des blues shouters. Comme lui, il est également un des précurseurs du rock ‘n’ roll. 
Wynonie Harris est recruté en 1944 par Lucky Millinder, qui est à la tête d’un des orchestres de swing les plus en vogue de l’époque. C’est avec lui qu’il crée cette année-là, en 1944, le morceau qui va faire sa réputation Who Threw The Whiskey In The Well. Sa carrière solo démarre en 1945. A partir de 1948 il enregistre pour King, la marque de Cincinnati.
C’est pour King qu’il grave à New-York en décembre 1947 une version du morceau de Roy Brown, Good Rockin’ Tonight, qu’on a eu l’occasion d’entendre au cours d’une émission précédente. La version de Wynonie Harris se classe première au hit parade des « race records », le classement des disques noirs qui sera transformé l’année suivante, en 1948, en classement rhythm and blues, une dénomination quelque peu plus politiquement correcte que « disques raciaux »...
On écoute un morceau de 1948 intitulé I Want My Fanny Brown. Wynonie Harris chante, Cat Anderson est à la trompette, Frank Culley au saxo alto, Hal Singer au saxo ténor, Elmer Alexander au saxo baryton, Albert Wallace au piano, Jimmy Butts à la basse et Connie Key à la batterie.
Wynonie Harris a connu plusieurs succès comme All She Wants To Do Is Rock en 1949, puis les années suivantes Bloodshot Eyes, Lovin’ Machine. Mais comme beaucoup d’autres, Wynonie Harris a annoncé le rock ‘n’ roll sans pouvoir émarger à ce courant. A la différence de Big Joe Turner et de Fats Domino, il n’a pas profité de l’engouement pour cette musique qui a tout changé dans les années cinquante et son succès n’a cessé de décliner dès le milieu des années cinquante.


6/ Lonnie Johnson,  1894 (?)-1970
Nous avons déjà évoqué la figure de Lonnie Johnson qui a joué un rôle majeur dans l’histoire de la guitare blues, et même l’histoire de la guitare tout court. Dans le coffret édité par le label Frémeaux consacré à Lonnie Johnson, le critique Gérard Herzhaft cite le guitariste Ry Cooder qui a déclaré :  « Lonnie Johnson mérite d’être reconnu comme un des guitaristes qui a transcendé tous les genres et influencé à peu près tout le monde, que ce soit en jazz, en blues, en pop, en country music ou dans le rock… On trouve quelque chose de Lonnie Johnson dans la plupart des solos de guitare moderne. » Et pour cause ! Lonnie Johnson est tout simplement l’inventeur de la guitare solo jouée au médiator note par note.
Lonnie Johnson est né Alonzo Johnson à La Nouvelle Orléans. Très jeune il participe à l’orchestre que dirige son père. Il joue d’abord du violon, puis du piano et enfin de la guitare. Mais il a aussi appris le banjo, la mandoline et la contrebasse ! Et il faut se souvenir que La Nouvelle Orléans est au début du vingtième siècle une espèce de creuset pour la musique où se côtoient les premiers jazzmen, des fanfares, des orchestres de toutes sortes, des chanteurs des Caraïbes, des groupes mexicains. Bref, c’est la ville de l’effervescence et du mélange musical.
Lonnie Johnson débute dans le jazz. Il joue aux côtés de Kid Ory. Il fait l’armée, est envoyé en Europe, fait partie d’un orchestre militaire afro-américain. Quand il revient au pays en 1919 il découvre que toute sa famille a été décimée par la grippe espagnole, il part vivre au Texas, à Dallas où il s’insère dans la scène locale. Il côtoie les musiciens de blues ; sa façon de jouer de la guitare produit une grosse impression. Vers 1923-1924, il se fixe à St. Louis.
En 1925, il gagne un concours dont le prix est un contrat d’enregistrement avec le label Okeh. Le morceau Falling Rain Blues qu’on a entendu lors d’une émission précédente remporte un grand succès et il va pourvoir enregistrer abondamment. Entre 1925 et 1932, il grave 130 faces. A ce moment-là, personne au monde ne joue de la guitare comme lui. C’est du blues, mais du blues très éloigné de ce que produisaient les musiciens de country blues : c’est une musique urbaine, élégante, sophistiquée, pleine d’idées novatrices. Et le label Okeh n’oublie pas d’utiliser les incroyables talents de Lonnie Johnson pour le faire accompagner une quantité d’artistes, des chanteuses de vaudeville, de blues, de jazz, et même – idée curieuse, mais finalement géniale - un  chanteur de country blues au style brut et primitif, Texas Alexander. 
En 1927 il enregistre à Chicago derrière Louis Armstrong des solos de guitare qui marqueront le genre pour toujours. Ce sont ces solos qui ont influencé Charlie Christian. En 1928 il accompagne Duke Ellington et dans la foulée il grave avec le guitariste Eddie Lang des duos de guitare de toute beauté. Il participe à des revues, il a un programme radiophonique à New York, le Lonnie Johnson Show, ses disques se vendent dans le monde entier. Il est le premier bluesman à connaître un tel rayonnement.
Mais la mécanique se grippe. Le public recherche systématiquement la formule originelle qui a consacré son succès. Lonnie Johnson a déclaré : « J’ai enregistré plus de cent blues, tous avec les mêmes accords. Et quand je voulais changer, le disque ne se vendait pas… ». Alors, il se lasse, il se brouille avec Lester Melrose, le grand manitou du marché du blues, il divorce d’avec sa femme. Il connaît alors un passage à vide de cinq ans entre 1932 et 1937. Il bosse alors dans une fabrique de pneus, puis une fonderie.
Il rebondit grâce au label Decca. Il accompagne en studio plusieurs artistes et resigne des enregistrements sous son nom. Il adopte la formule en trio qui plaît à l’époque : guitare, piano, contrebasse. On va écouter un enregistrement de 1941 dans cette formule, I Did All I Could, avec bien sûr Lonnie Johnson au chant et à la guitare, Lil Armstrong au piano et Andrew Harris à la contrebasse.
Entre 1937 et 1942 il enregistre abondamment. Il a de nouveau du succès, avec notamment le morceau Mr. Jelly Roll Baker. En 1945 il adopte la guitare électrique et grave de nombreux titres pour Disc, Aladdin et King. Gros succès :Tomorrow Night paru en 1948 qui s’est vendu à plus de trois millions d’exemplaires. En 1952 il effectue une tournée en Grande-Bretagne puis il sombre progressivement dans l’oubli.
Il est « retrouvé » en 1960 et se produit de nouveau en concert. En 1963 il fait la tournée de l’American Folk Blues Festival, à la suite de quoi il réalise de nouveaux enregistrements pour Bluesville/Prestige, Folkways et Storyville. Sa dernière apparition en public a lieu en 1970, l’année de son décès. 
C’était l’un des plus grands guitaristes de tous les temps.


7/ Big Leon Brooks, 1933-1982
Big Leon Brooks fait partie de cette cohorte de musiciens de Chicago au talent incroyable qui n’ont pu se faire un nom parce que la scène musicale était déjà bien remplie.
Ce chanteur harmoniciste est né en 1933 dans une ferme du Mississippi. Il a appris à jouer tout seul, en écoutant la radio, notamment les fameuses émissions de Sonny Boy Williamson n°2 Rice Miller, King Biscuit Time.
Quand il arrive à Chicago, il fait comme les autres. Ainsi dans les années cinquante, il fréquente la célèbre rue Maxwell, Maxwell Street, le lieu où se donnent rendez-vous tous les bluesmen comme lui qui jouent dans la rue. Il joue aussi dans des bars, des tavernes. Il côtoie ainsi le gratin de Chicago : Freddie King, Robert Nighthawk, Otis Rush, Muddy Waters et surtout Little Walter, son idole. Mais il ne décroche aucun contrat et il doit renoncer à la musique. Il se fait chauffeur de camion pour vivre.
Plus de vingt après il refait surface en 1976 grâce à Lester Davenport. Big Leon Brooks joue dans un orchestre et trouve des engagements dans des clubs. Il forme son propre groupe. En 1980 il grave plusieurs morceaux pour Alligator qui les édite dans sa série Living Chicago Blues – c’est le volume 5 pour être précis – qui présente de nombreux bluesmen aux parcours parfois similaires au sien.
On écoute un morceau de ce CD volume 5, My Life Ain’t The Same. 
Voilà du bon Chicago blues qui tape ! C’est du classique. Et on comprend bien ce qui s’est passé dans les années cinquante, avec un Leonard Chess qui ne voulait pas faire d’ombre à ses artistes ce qui a obligé beaucoup de musiciens de talent à galérer.
Big Leon Brooks a réalisé pour B.O.B Records un album en 1982 intitulé « Let’s Go To Town » avec la crème des musiciens de Chicago : des guitaristes comme Luther Guitar Jr Johnson et Eddie Taylor, des pianistes comme Pinetop Willie Perkins et Big Moose Walker, Bob Stroger à la basse. C’est un excellent album mais malheureusement Big Leon est décédé avant que l’album ne soit paru ! Ainsi il aura eu la satisfaction d’enregistrer comme il le voulait, mais il n’aura pas eu la reconnaissance de son talent qu’il attendait. Mais, pas de doute, Big Leon Brooks, c’était un super harmoniciste.
Le CD « Let’s Go To Town » a été édité par Earwig.


8/ Roy Gaines
Chanteur guitariste né en 1934 au Texas. A l’âge de 14 ans il a accompagné sur scène son idole, T-Bone Walker. Il joue ensuite dans des boîtes de nuit à Houston puis il est engagé par Roy Milton. Il se fixe à Los Angeles, encore une illustration du lien entre le Texas et la Californie qu'on a évoqué lors de la séance consacrée au Texas avec Marc.
Roy Milton est alors un sideman, un musicien de studio qui accompagne les artistes des labels, en l’occurrence il s’agit du label Duke / Peacock. C’est ainsi qu’il accompagne en 1955 Bobby Blue Bland, Junior Parker, Big Mama Thornton. En 1956 il accompagne en studio et sur scène Chuck Willis qu’il suit à New York. Là il a l’occasion d’enregistrer quelques 45 tours pour les labels Chart, Groove et DeLuxe. 
Je vous propose d’écouter un morceau de cette période new-yorkaise enregistré en août 1957, Annabelle. Roy Gaines est au chant et à la guitare, Floyd Arceneaux à la trompette et Kelly Owens au piano. Le nom des autres musiciens n’a pas été conservé. 
Roy Gaines a réalisé en 1957 une séance d’enregistrement avec le chanteur de jazz Jimmy Rushing particulièrement remarquée. Il enregistre dans les années soixante pour de petits labels mais il est essentiellement un sideman. Il accompagne Ray Charles, les Everly Brothers, les Supremes, Stevie Wonder.
En 1975 il fait une tournée européenne. Cela lui donne l’occasion d’enregistrer un album pour le label français Black & Blue intitulé « Superman ». En tout, jusqu’en 2009 il a enregistré onze albums, dont les trois derniers pour Black Gold. A noter qu’il est présent dans le film de Steven Spielberg, la couleur pourpre, paru en 1985. Pour ceux qui auraient flashé sur la chanson qu’il interprète dans le film, Miss Celie’s Blues, je signale qu’on peut la retrouver sur son dernier album de 2009, Tuxedo Blues.


9/ Sheryl Crowley
Sheryl Crowley est une magnifique chanteuse de rhythm and blues. Malheureusement, je n’ai aucun donnée sur sa biographie. Tout ce que je sais, c’est qu’elle chante sur cinq morceaux enregistrés en 1956 pour le label Flash.
On écoute un morceau intitulé It Ain’t To Play With. Elle est accompagnée par le Lorenzo Holden’s Orchestra.
A l’origine ce morceau constituait la face B d’un 45 tours édité par Flash. On peut le trouver aujourd’hui sur le volume 3 de la série « Rock N’ Roll Mamas » éditée par Popcorn Records.
Plus généralement on trouve des morceaux de Sheryl Crowley sur des compilations consacrées au label Flash, par exemple « The Flash Records Story – Popular Platter’s – Recorded and Retailed » paru chez Ace en 2011. 
Vraiment dommage qu’on n’en sache pas plus sur Sheryl Crowley et surtout qu’elle n’ait pas plus enregistré.


10/ Roy Moss 
Et je n’oublie pas le rock ‘n’ roll. Voici maintenant le chanteur guitariste Roy Moss né en 1929 dans l’Arkansas. Il a commencé par faire de la radio. Il a été aidé par Elvis Presley, il a pu décrocher un contrat avec la firme Mercury qui va sortir deux 45 tours.
Je vous propose d’écouter la face A du premier 45 tours enregistré en 1955, You’re My Big Baby Now.
Le deuxième 45 tours Mercury sort en 1956. Le succès n’est pas au rendez-vous, sinon peut-être dans le sud des Etats-Unis, mais ce n’est pas suffisant et Mercury ne publiera plus rien de Roy Moss alors que de nombreux autres morceaux ont été enregistrés.
Roy Moss réussit néanmoins à sortir un autre 45 tours en 1958 chez un petit label, Fascination Records. L’affaire s’arrêtera là et Roy Moss se fait alors fermier pour vivre. Il resurgira en 1994 en faisant un album avec Johnny Patterson sorti chez Eagle.
On trouve les morceaux de Roy Moss de 56/58 sur des compilations de rock ‘n’ roll, par exemple « Rock-a-Billy Cowboys » coffret de 10 CD paru chez Intense Media. 


Vous pouvez écouter les morceaux présentés ici en cliquant sur le titre de la chanson en ROUGE

Vous Pouvez écouter "Hot Ariège" en direct les mercredis a 19h sur Radio Transparence :

https://www.radio-transparence.org/

Merci pour votre visite & Bon Blues !!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire