mercredi 27 juin 2018

Séance 31


HOT ARIEGE
Du swing, des blue notes et du rythme
Avec Bruno Blue Boy !


Séance 31

1/ Charlie Christian
On commence avec du jazz, un superbe guitariste, un des pionniers de l’utilisation de la guitare électrique, Charlie Christian. 
Charles Henry Christian est né au Texas en 1916 et il est mort en 1942. Charlie Christian est considéré comme un précurseur du be bop, une tendance du jazz initiée par Charlie Parker et Dizzy Gillespie au début des années quarante, qui prenait le contre-pied du style swinguant et dansant du rhythm and blues naissant et à vrai dire en marche vers le rock ‘n’ roll, en s’éloignant des racines du blues pour privilégier une recherche purement esthétique avec l’intégration d’éléments rythmiques, mélodiques, harmoniques, étrangers aux éléments de base du jazz et du blues.
C’est donc clairement un courant qui se situe à l’opposé de ce qu’on cherche à faire dans l’émission Hot Ariège : montrer en quoi le blues est la base commune de toutes les musiques populaires d’après-guerre. Mais comme quoi la vérité dialectique selon laquelle tout est dans tout (et réciproquement !) se vérifie une fois de plus. Charlie Christian est sans doute un précurseur du be bop puisque les fondateurs de ce courant se sont revendiqués de lui, mais il a aussi assurément fait du « jump blues ».
Les auteurs ne donnent pas tous la même définition pour le jump blues. Il est vrai qu’il n’est pas forcément évident de dégager des traits spécifiques pour un style particulier en évolution constante au sein même d’un genre plus large, le rhythm and blues, lui-même très évolutif. On peut tout de même en donner quelques caractéristiques sur lesquelles tout le monde sera d’accord : une musique faite pour la danse, un tempo marqué et plutôt rapide (jump en anglais, ça veut dire sauter, sautiller), des moments de tension intenses, l’utilisation du saxophone sur le mode « hurlement » et celle de la guitare électrique qui s’émancipe de la section rythmique pour produire des breaks éblouissants.
Sur le net vous trouverez des assertions comme quoi le jump serait une musique de big bands, c’est-à-dire de grands orchestres. C’est totalement faux. Evidemment les big bands des années quarante ont joué cette musique mais il faut rappeler qu’ils étaient déjà dominants dans la seconde moitié des années trente. Et justement, ce qui est nouveau dans les années quarante, c’est l’éclosion de multiples petites formations de trois, quatre, cinq musiciens. On peut citer comme exemple le Big Three Trio, le trio de Willie Dixon. 
On écoute Charlie Christian enregistré en public à New-York en 1941 dans un morceau intitulé Up On Teddy’s Hill. Il est entouré par des musiciens qui vont devenir les stars du be bop, Dizzy Gillespie à la trompette, Joe Guy et Don Byas au saxo et Thelonious Monk au piano.
Un morceau bien dans l’esprit des années quarante : pas de hurlement de saxophone, mais des hurlements tout court, une tension incroyable, une guitare qui s’envole et un rythme à tout emporter.
Charlie Christian est l’un des premiers utilisateurs de la guitare électrique dans le jazz, à la suite d’Eddie Durham, dès 1936. Entre 1939 et 1941 il fait partie de l’orchestre de Benny Goodman. C’est là où il acquiert sa notoriété et incontestablement la popularité de l’orchestre de Benny Goodman lui doit beaucoup. A noter à ce propos le mérite d’un Benny Goodman : pas facile de faire jouer un Noir dans un orchestre blanc à l’époque, compte tenu du contexte de ségrégation en vigueur. Benny Goodman a été l’un des premiers à le faire.
Charlie Christian a malheureusement contracté la tuberculose et il est décédé à l’âge de 25 ans en 1942. La maladie a privé le monde d’un des plus brillants guitaristes de l’histoire du jazz.


2/ Easy Baby
Place au blues à présent, au blues de Chicago, avec un chanteur harmoniciste Easy Baby. Le vrai nom d’Easy baby est Alex Randall. Easy Baby est né à Memphis en 1934 et il vit toujours.
Easy Baby a commencé à jouer du blues à Memphis. Il arrive à Chicago en 1936 et là il rejoint la cohorte des bluesmen qui jouent dans les clubs dans les années cinquante. Il forme son propre groupe et joue quelques années. Il s’interrompt pendant plus de dix ans et reprend du service au milieu des années soixante dix. Il enregistre alors pour des labels comme Barrelhouse ou Mr. Blues des morceaux édités par la suite par Rooster et JSP.
On écoute un morceau de 2002, Baby You Fine. 
Easy Baby - Baby, You Fine
Morceau tiré d’un CD intitulé « If It Ain’t One Thing, It’s Another », titre à la logique imparable « Si ce n’est pas une chose, c’en est une autre », paru chez Wolf Records en 2002.
Easy Baby au chant et à l’harmonica est accompagné notamment par Johnny B. Moore à la guitare et Allen Batts au piano. Il est possible aussi qu’Eddie Taylor soit présent en seconde guitare. 
Easy Baby est toujours vivant mais sans doute trop âgé pour se produire encore.


3/ T. Rex
On change de style pour ouvrir une séquence rock, ou rock/pop, comme vous voulez avec le groupe T. Rex. Malgré un nom qui rend hommage au plus formidable des sauriens qui régnaient sur la Terre il y a 230 millions d’années, ce groupe n’est pas un groupe des années quatre-vingt dix où la folie « dinausaurienne » s’est emparée du monde à la suite des films de Spielberg, mais bien un groupe de rock britannique des années soixante-dix.
 Le leader du groupe s’appelait Marc Bolan. Il a formé un premier groupe à la fin des années soixante, dans un registre plutôt folk. Le groupe se constitue dans sa forme « historique », celle où il va se faire connaître du grand public, en 1970. Autour de Marc Bolan, chanteur, guitariste, compositeur, on trouve un percussionniste Mickey Finn, un batteur Bill Legend et un bassiste Steve Currie.
Le morceau Hot Love, paru en 1971 sur un 45 tours fait un carton. Dans la foulée, respectivement en 1971 et en 1972, ils sortent un album qui connaît un succès important au Royaume Uni : « Electric Warrior » en 1971, « The Slider » en 1972.   
On écoute un morceau de l’album de 1972, Telegram Sam.
T. Rex, avec David Bowie et Roxy Music, est un groupe emblématique de ce qu’on a appelé le « glam rock », caractérisé par un retour aux sources du rock ‘n’ roll après une vague psychédélique délirante fin des années soixante, et un goût prononcé pour la provocation.  
Les « glam rockers » sont clairement des précurseurs du mouvement punk qui éclatera à la fin des années soixante-dix. Une autre illustration du principe que j’ai énoncé tout à l’heure à propos de Charlie Christian : tout est dans tout. Le mouvement punk entraînera le rock bien loin des racines originelles, le blues et la country. Mais au départ, on trouve des créations intéressantes et salutaires.
Le succès de T. Rex a été considérable au Royaume Uni, inexistant aux Etats-Unis. Toutefois le succès fléchit dès 1973 et l’aventure a pris fin brusquement et de manière tragique : Marc Bolan est tué lors d’un accident de voiture en 1977. 


4/ Eddie Vinson
Et voici maintenant du rhythm and blues avec le saxophoniste Eddie Cleanhead Vinson. Edward L. Vinson Jr, Eddie Vinson, est né en 1917 au Texas, il est mort en 1988. Cleanhead, « tête propre », c’est un surnom. 
Eddie Vinson fait partie des « blues shouters », ces chanteurs d’après-guerre capables de dominer un big band de rhythm and blues. Pour ça, il fallait avoir du coffre ! Après avoir travaillé avec Big Bill Broonzy, Eddie Vinson a tourné dans l’orchestre de Cootie Williams entre 1942 et 1945. En 1945, il se lance en solo. Il forme son propre groupe, signe chez Mercury et décroche en 1947 deux grands succès : Old Maid Boogie et Kidney Stew Blues qui deviendra son morceau fétiche. 
On écoute le premier, Old Maid Boogie. Eddie Vinson est au chant et au saxo alto, John Hunt à la trompette, Lee Pope au saxo ténor, Greely Walton au saxo baryton, Earl Van Riper au piano, Leonard Harvey Swain à la basse et Butch Ballard à la batterie. 
Dans les années cinquante, soixante, Eddie Cleanhead Vinson s’est orienté nettement vers le jazz. Puis il travaille avec Johnny Otis, il fait partie de sa revue. En 1969, il sort un bon album avec T-Bone Walker. Il reviendra ensuite vers le jazz.
Eddie Vinson est un musicien qui s’est situé avec bonheur au carrefour du blues, du jazz et du rhythm and blues. On trouve ses succès des années quarante sur la plupart des compilations de rhythm and blues.


5/ Black Ace
Et c’est d’un guitariste de blues dont nous allons parler à présent, Black Ace. Black Ace, c’est son surnom. Il s’appelle Babe Kyro Lemon Turner, il est né en 1905 au Texas et il est mort en 1972.
C’est Oscar Buddy Woods, remarquable musicien du style, qui lui enseigne vers 1932 la technique de la guitare hawaïenne, posée à plat sur les genoux. Sa main gauche faisait glisser un flacon de verre sur les cordes, ce qui donne une super sonorité diaphane.
Black Ace joue dans des bals et des tavernes. Il enregistre pour Decca en 1937. L’un de ses morceaux remporte un succès : il s’agit de Black Ace Blues dont il tire son surnom. Il animera une émission de radio à Fort Worth intitulée « Black Ace ».
On écoute un de ses morceaux de 1937, Whiskey and Woman. 
Black Ace tient un petit rôle dans un film en 1943. Sa carrière cinématographique est interrompue en 1943 lorsqu’il est appelé sous les drapeaux. A son retour, il renonce à la musique. Il bosse dans une plantation de coton, puis un aéroport et enfin dans un labo photo. 
Il est « retrouvé » en 1960, c’est alors la vague du blues revival, par l’historien Paul Oliver, qui a été le premier à écrire sur le blues  dès le début des années cinquante des ouvrages qui aujourd’hui font référence.
Black Ace enregistre alors un super album pour Arhoolie mais ne reprend pas une carrière active qui lui semblait trop aléatoire. Dommage pour nous, mais il nous reste quand même des titres fabuleux à écouter.


6/ Roy Acuff
On change de style,, nous passons à la country music avec le chanteur violoniste  Roy Acuff. Roy Acuff est né en 1903 au Texas, il est mort en 1992.
Roy Acuff n’a pas été musicien professionnel tout de suite. Il a commencé par être employé de chemin de fer puis joueur de base-ball. En 1932, il tourne dans un « medecine show », un spectacle ambulant où des artistes jouent pour attirer une clientèle à qui on va vendre des remèdes « miracles ».
C’est en 1933 qu’il forme son premier groupe les Tennessee Crackerjacks avec Jesse Easterday à la guitare, James Clell Summey à la guitare dobro, Red Jones à la contrebasse et Sam Dynamite Hatcher à l’harmonica.     
Il signe un contrat avec la firme ARC (American Record Company) et réalise sa  première session en octobre 1936. Et des morceaux comme Great Speckle Bird et Wabash Cannonball, une reprise d’un morceau de la Carter Family, lui assurent immédiatement un énorme succès.
On écoute un morceau de 1936, Steamboat Whistle Blues. C’est Dynamite Hatcher qui chante.
Super morceau de guitare qui illustre bien la grande proximité de certains musiciens de country avec le blues dans les années trente. 
Roy Acuff est rapidement devenu une vedette du Grand Ole Opry, le concert hebdomadaire de musique country de Nashville retransmis à la radio, et une des plus grandes stars de la country. En 1938 les Crackerjacks deviennent les Smokey Mountain Boys et peu après des changements interviennent dans la composition du groupe. 

Roy Acuff a fondé en 1942 avec le compositeur Fred Rose un label de country music, la maison Acuff-Rose. Il s’essaiera à la politique côté républicain sans succès. Et franchement, il valait mieux qu’il laisse un nom dans l’histoire de la country que dans celle de la politique.


7/ Lightnin’ Hopkins
On retrouve le blues à présent, avec un morceau juste pour le fun, car on a déjà parlé à maintes reprises de l’auteur, Lightnin’ Hopkins, l’un des plus grands guitaristes de l’histoire du blues, qui a connu des succès importants dans les années quarante, a influencé d’innombrables bluesmen et rockers et a été l’une des grandes vedettes du blues revival dans les années soixante.
Le morceau rappellera peut-être des souvenirs à certains puisqu’il a servi d’indicatif à l’émission « Les routes du blues », l’émission de blues de Radio Transparence d’il y a une quinzaine d’années, déjà animée par votre serviteur Bruno Blue Boy..
Le morceau s’appelle Speedin’ Boogie, c’est un instrumental enregistré chez Arhoolie en 1961, avec Victor Leonard à la batterie et Gino Henry Landry à la basse. 
Le morceau est paru dans un album vinyl en 1961 intitulé « Burnin’ in L.A. » chez Fontana, une filiale de Philips. On peut trouver des exemplaires de cet album sur le net. Si vous n’avez qu’un disque de blues à acheter, achetez celui-là ! Il a été primé à l’époque (en France, ailleurs je ne sais pas) comme le meilleur disque de blues de l’année. Tous les morceaux sont d’une qualité exceptionnelle !
Sinon, on trouve aussi le CD intitulé « Po’ Lightnin’ » chez Arhoolie n°403, où on retrouve la plupart des morceaux de l’album vinyl, dont Speedin’ Boogie.


8/ Janis Martin
Après Lightnin’ Hopkins, un des géants du blues, un parmi les plus grands, on va écouter du rockabilly et qui plus est du rockabilly féminin. C’est donc d’une chanteuse, Janis Martin, que nous allons parler.  
Janis Martin est née en Virginie en 1940 et elle est morte en 2007. Ses parents étaient musiciens et dès son enfance elle a baigné dans l’atmosphère de la musique. Très jeune elle remporte un concours de chant et se lance dans la country. Elle a notamment accompagné Hank Snow.
C’est en 1956, à l’âge de 15 ans, qu’elle signe chez RCA Victor, deux mois seulement après qu’Elvis Presley ait rejoint le label. En fait la firme a une idée en tête : promouvoir un Elvis féminin. Le premier disque marche bien : Drugstore Rock ‘n’ Roll se vend à plus de 700 000 exemplaires. On l’écoute. la suite de l’histoire après le morceau !
Les titres qui suivent, My Boy ElvisLet’s Elope, Baby, sont excellents. Mais allez savoir pourquoi, ça ne prend pas. RCA Victor ne parviendra pas à imposer une vedette féminine sur le nouveau marché de la musique pour adolescents. En fait, aucune vedette féminine ne percera vraiment. Les plus connues, Wanda Jackson ou  Brenda Lee, resteront très loin derrière les stars masculines, Elvis, Jerry Lee Lewis, Eddie Cochran…
Janis Martin a arrêté de chanter durant les années soixante. Elle a repris dans les années soixante-dix et a profité du rockabilly revival de la fin de la décennie. Elle a sorti quelques albums.


9/ Guitar Crusher
Retour au blues, avec Guitar Crusher. Qui est donc ce casseur de guitare ? Il s’agit d’un guitariste comme son surnom l’indique, mais il chante surtout et il joue parfois de l’harmonica.
Son nom est Sidney Selby. Il est né en Caroline du Nord en 1931. J’en parle au présent parce qu’il vit toujours. Il est venu assez tôt à New York où il s’est intégré à la scène du blues.
Il a commencé à enregistrer en 1962 pour une petite marque, Bethlehem Records, et d’autres labels de cet ordre.
On écoute un morceau paru sur un 45 tours en 1968. Il est notamment accompagné par le formidable guitariste new-yorkais Wild Jimmy Spruill. Le morceau s’appelle Hambone Blues. 
Guitar Crusher a tourné avec Ben E. King et les Isley Brothers. Il n’a jamais connu de succès notable. Il doit son surnom fait qu’il a fracassé sa guitare un soir dans un club sur la tête d’un client indélicat. Depuis ce jour, Bone Crusher, le casseur d’os, est devenu Guitar Crusher, le casseur de guitare.
En 1982 il a émigré à Berlin et là il a réussi à se faire un nom sur la scène du blues en Europe. En Allemagne on l’appelle « The Big Voice from New York », la grande voix de New York.
Son dernier album est sorti en 2009 et donc, aux dernières nouvelles, il vit toujours.


10G. L. Crockett 
Et c’est encore d’un guitariste de blues dont nous allons parler maintenant :    G. L. Crockett. 
George L. Crockett est né en 1928 dans le Mississippi. Il a parfois été surnommé Davy Crockett mais il n’y a aucun rapport entre le trappeur résistant de Fort Alamo, incarné au ciné ma par John Wayne, et le chanteur de blues noir.
Ce dernier vit à Chicago dans les années cinquante. Il sort son premier titre en 1957, Look Out Mabel sur le label Chief. Ce titre est bien accueilli par la critique mais ce n’est pas un hit. On l’écoute. G. L. Crockett au chant et à la guitare est accompagné par la crème des artistes de Chicago de l’époque : Morris Pejoe à la guitare, Henry Gray au piano, Willie Dixon à la basse et Fred Below à la batterie.
Curieusement, alors qu’on est ici en plein Chicago blues, ce titre passe pour un morceau de rockabilly et il est vrai que la structure du morceau y fait indéniablement penser. Alors est-ce un essai de Willie Dixon, le pape du blues de Chicago de l’époque sans lequel rien ne se faisait, de prendre pied dans le genre lancé à Memphis par la maison Sun deux ou trois ans plus tôt et placé au zénith en cette année 1957 ? je ne sais pas. Toujours est-il que le morceau ne remporte pas de succès et que les portes des studios seront fermées pour G. L. Crockett pendant plusieurs années. 
Crockett réapparaît huit ans plus tard, en 1965. Il enregistre un morceau chez Four Brothers Records intitulé It’s A Man Down There et cette fois le titre décroche une dixième place au Billboard. J’ai lu sur internet que Jimmy Reed, la grande vedette du blues de Chicago de l’époque, s’était fendu d’une chanson réponse I’m The Man Down There. C’est probablement faux : selon Bez Turner qui a rédigé la note de l’album vinyl « I’m The Man Down There » de Jimmy Reed édité par la marque Charly en 1985, l’original doit être attribué à Jimmy Reed et non à Crockett.
Quoi qu’il en soit, c’est Crockett qui recueille le succès commercial et les portes des studios d’enregistrement se rouvrent alors pour ce dernier, mais il n’aura plus de hit au Billboard. A noter qu’il a enregistré pour Checker, filiale de la maison Chess, une deuxième version de Look Out Mabel.
Le problème de Crockett en 1967 ce n’est pas l’armée mexicaine, c’est l’alcool, principale cause de son décès prématuré. Il meurt à 38 ans en 1967.


Vous pouvez écouter les morceaux présentés ici en cliquant sur le titre de la chanson en ROUGE

Vous Pouvez écouter "Hot Ariège" en direct les mercredis a 19h sur Radio Transparence :

https://www.radio-transparence.org/

Merci pour votre visite & Bon Blues !!

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