mercredi 4 juillet 2018

Séance 32


HOT ARIEGE
Du swing, des blue notes et du rythme
Avec Bruno Blue Boy !



Séance 32

1/ James Cotton
Du blues pour commencer l’émission, du blues de Chicago, avec James Cotton. James Henry Cotton est un chanteur harmoniciste né en 1935 dans le Mississippi. Il est mort l’an dernier, en mars 2017.
A l’âge de neuf ans, le petit James qui avait appris l’harmonica s’est enfui de chez lui pour rejoindre Sonny Boy Williamson (Rice Miller) qu’il va suivre dans toutes ses pérégrinations à travers le sud des Etats-Unis pendant près de six ans.
En 1950 il joue aux côtés de Howlin’ Wolf . En 1953-1954 il enregistre pour Sun puis il s’établit à Chicago. En 1955, il entre dans l’orchestre de Muddy Waters où il remplace Little Walter et Junior Wells comme harmoniciste. Il y reste onze ans. 
En 1966 il enregistre quelques faces sous son nom. Il quitte Muddy Waters, forme un groupe, fait de multiples tournées et concerts et il enregistre abondamment pour Verve et Vanguard, parfois sous le nom de Jimmy Cotton. On écoute un morceau de cette période enregistré en 1968 chez Vanguard, Next Time You See Me, un morceau de Junior Parker datant de 1958. James Cotton, au chant et à l’harmonica est accompagné par Wayne Talbert au piano, Martin Fierro au saxo, James Cook à la guitare, Mike Fender  à la trompette, Eddie Adams à la basse et Joe Rodriguez à la batterie.
James Cotton a développé un style personnel intégrant des influences diverses, du Chicago blues surtout évidemment, mais aussi du rock, de la soul, voire même du jazz.
James Cotton est un remarquable technicien de l’harmonica qui excelle dans les pièces instrumentales. Sa formation se caractérisait par son punch, c’était un des plus dynamiques du blues d’après-guerre.


2/ Isley Brothers
Et voici maintenant du doo wop avec les Isley Brothers. Ce trio vocal, composé des frères Isley (O’Kelly Jr, Rudolph et Ronald) était en fait au départ un quatuor avec leur quatrième frère Vernon basé à Cincinnati. Et comme tous les groupes du même genre à la même époque, ils ont commencé dans le gospel.
Après la mort de Vernon, le trio installé à New York à la fin des années cinquante, évolue vers le doo wop, style vocal de rock ‘n’ roll inspiré du gospel. L’itinéraire des frères Isley est symptomatique de l’époque.
Ils ont quelques petits succès dans les charts, comme le morceau qu’on va écouter Everybody’s Gonna Rock ‘n’ Roll, enregistré en 1958 pour le label Capitol.
Les Isley Brothers sont surtout connus pour leur morceau Twist And Shout, enregistré en 1962 pour RCA et repris notamment par les Beatles, un énorme hit mondial. Ce morceau avait d’ailleurs été précédé par un autre intitulé simplement Shout que les Isley Brothers avaient sorti en 1959 ; Shout avait obtenu un grand succès et s’était vendu à plus d’un million d’exemplaires.
Les Isley Brothers vont quitter la Motown et créer ensuite leur propre label, T-Neck et c’est pour celui-ci qu’ils ont produit leur autre grand succès, It’s Your Thing, en 1959, dans un style funk.
Les Isley Brothers vont s’adjoindre d’autres frères, beaux-frères, etc. Le groupe va ainsi devenir un véritable orchestre et évoluer considérablement. Ce groupe a connu une longévité exceptionnelle, bien qu’il ait explosé en 1983 avec ballottage un temps  entre « petits Isley » et « vieux Isley ». Ils sont toujours actifs et ont réussi à placer un titre au Billboard à chaque décennie entre les années cinquante et deux mille, un exploit qu’ils ont été les seuls à avoir accompli !


3/ Count Basie 
Un peu de jazz à présent : nous allons parler du pianiste et chef d’orchestre Count Basie. William Basie, surnommé Count –après le roi, King Oliver, et le duc, Duke Ellington, il fallait un comte, ce fut Bill Basie -, est né en 1904 dans le New Jersey. Il est mort en 1984.
Le nom de Count Basie est attaché à deux choses. D’abord la ville de Kansas City. C’est là en effet que Count Basie reprend l’orchestre du défunt Benny Moten. Kansas City est une ville frontière, à la jonction de deux Etats, le Kansas et le Missouri. C’est un port fluvial, un carrefour entre le nord et le sud, l’est et l’ouest, aboutissement d’une vingtaine de voies ferrées, où convergent de nombreuses routes. On a pu dire que c’était la troisième « capitale » du jazz, après la Nouvelle Orléans et Chicago, renommée pour ses jam sessions, qui se tenaient à toute heure du jour ou de la nuit, dans les tavernes et dans les rues. 
Dès les années dix, on pouvait y entendre des pianistes de ragtime et dans les années vingt, bien avant New York,  les orchestres de jazz ont proliféré. Kansas City a aussi été un haut lieu du boogie woogie. C’est là qu’officiaient, dans une taverne de la 12e rue, le pianiste Pete Johnson et son compère, le barman Joe Turner, qui deviendra une gloire du rhythm ans blues, Big Joe Turner. C’est aussi la ville de Sammy Price, un des plus brillants pianistes de boogie woogie.
La deuxième chose qu’évoque le nom de Count Basie, ce sont les big bands, les grands orchestres de jazz qui sont apparus dans les années trente avec une quinzaine de musiciens. Duke Ellington et Count Basie ont dominé le genre dans un style différent. Le Duke était bluesy, subtil, raffiné, alors que l’orchestre du Count était puissant et efficace. Sa force, c’était l’exploitation géniale du riff, cette phrase courte et simple dont la répétition produit un effet de swing intense. 
On écoute le morceau le plus connu de Count Basie, énorme succès enregistré pour Decca en 1937, One O’Clock Jump. Count Basie au piano est accompagné par Buck Clayton, Joe Keyes et Carl Smith à la trompette, George Hunt et Dan Minor au trombone, Caughey Roberts au saxo alto, Jack Washington au saxo alto et baryton, Lester Young et Hershel Evans à la clarinette et au saxo ténor, Claude Williams à la guitare, Walter Page à la basse et Jo Jones à la batterie.
Ce morceau illustre à merveille la force de l’orchestre de Count Basie qui s’appuie sur une section rythmique incroyable : Basie au piano, Page à la basse, habituellement c’est Freddie Green à la guitare ici c’est Claude Williams et Jo Jones à la batterie. Tous sont exceptionnels. Bien sûr il y a d’autres géants dans l’orchestre, comme Buck Clayton ou Lester Young, Mais cette section rythmique, dans son ensemble, est sans doute l’une des meilleures de toute l’histoire du jazz. 
Je ne détaillerai pas ici la carrière de Count Basie qui a été longue et glorieuse. On aura évidemment l’occasion d’y revenir, notamment en écoutant des morceaux avec la présence d’un chanteur comme Jimmy Rushing ou d’une chanteuse comme Helen Humes, qui ont puissamment contribué à donner aux morceaux de l’orchestre une teinte blues prononcée.


4Joe Hill Louis
Et le blues justement on y revient avec un one-man-band de Memphis, Joe Hill Louis. 
Nous avons déjà fait connaissance avec Joe Hill Louis, dont le vrai nom est Lester Hill, né en 1921 dans le Tennessee, mort en 1957 à Memphis. C’est l’un des plus prestigieux « one-man-band » - homme orchestre – de l’histoire du blues, à la fois chanteur, harmoniciste, guitariste et percussionniste.
On ne sait pas pourquoi il a été surnommé Joe Louis, du nom de ce boxeur poids lourd champion du monde pendant plus de onze ans, ce qui est – je crois – encore le record. Il a commencé par travailler comme domestique, d’abord pour la riche famille qui l’avait recueilli lorsqu’il est devenu orphelin, puis dans un hôtel.
Il a commencé à jouer de la musique comme one-man-band dans les rues de Memphis vers 1947, 1948.  En 1949, il grave  ses premiers disques à Nashville pour Columbia. Très populaire dans la région, il succède à B.B. King comme animateur radio à la WDIA, où il est surnommé « The Be Bop Boy », jusqu’au milieu des années cinquante.
Il a été l’un des premiers à être enregistré par Sam Phillips. De 1950 à 1956, enregistre pour diverses marques dont Sun (Modern, Checker, Meteor, Big Town, Rockin’, House Of Sound). 
On écoute un morceau non édité à l’origine, Get Up Off It, publié par le la bel Ace dans une compilation intitulée « 4th & Beale and Further South », avec le sous-titre « The Blues Masters Volume 2 ». Le CD est toujours disponible.  
Joe Hill Louis, c’est un son lourd, puissant, amplifié jusqu’à la saturation. Son style très rural, voire primitif, est en fait extrêmement efficace et original.
Joe Hill Louis a enregistré pas mal de disques mais il n’est pas vraiment parvenu à s’extirper de la misère du ghetto de Memphis. Il meurt du tétanos en 1957, à 36 ans et le critique Gérard Hertzhaft écrit que c’est parce qu’il n’avait pas assez d’argent pour payer le vaccin nécessaire.


5/ Frank Stokes
Nous restons dans le blues et à Memphis. J’ai parlé tout à l’heure de Kansas City que certains auteurs avaient qualifiée de troisième capitale du jazz. On pourrait dire quelque chose de similaire pour le blues à propos de Memphis, voire plus même, beaucoup plus, tellement Memphis a réuni de grands noms du blues, avant guerre et après guerre, souvent en route pour remonter le Mississippi vers Chicago. C’est en fait une espèce de première capitale du blues, avant que le flambeau ne passe à Chicago dans les années quarante.
Et si Memphis n’aura été pour certains bluesmen – ou blueswomen, n’oublions pas Memphis Minnie -  qu’une ville de passage, de transition, il y a bien eu tout de même un blues local, un véritable style de Memphis né au début du vingtième siècle, comme cela a été le cas dans le Mississippi, au Texas ou sur la côte est.
Les deux grands noms du blues local sont Frank Stokes et Jim Jackson. Mais celui qui est considéré comme le père fondateur du blues local, c’est bien Frank Stokes qui jouait dans les rues de Memphis dès les premières années du siècle.
Frank Stokes est né dans le Tennessee en 1887 et il est mort à Memphis en 1955. De 1927 à 1929, il a enregistré abondamment pour les firmes Victor et Paramount, seul ou avec un copain guitariste Dan Sain. On écoute un morceau de 1928, It Won’t Be Long Now.
Après 1929, Frank Stokes n’a plus enregistré mais il a continué à jouer à Memphis jusqu’à la fin des années quarante. Il s’est fait ensuite cueilleur de coton puis il a repris son premier métier de forgeron.
Il est mort en 1955, quelques années avant le blues revival. Il a profondément influencé le mouvement des guitaristes folk des années soixante via notamment Stefan Grossmann. 


6/ Hank Williams
Nous allons maintenant parler country en écoutant un morceau de l’immense chanteur guitariste Hank Williams. 
Hank Williams, né en 1923 mort en 1953, originaire de l’Alabama, est l’une des figures les plus prestigieuses de la country music. Il a commencé dans la galère en cirant les chaussures et en vendant des cacahuètes dans les rues alors qu’il n’est âgé que de dix ans. C’est un musicien afro-américain qui lui a appris à jouer de la guitare et l’influence du blues restera prégnante chez lui toute sa vie. A douze ans, il remporte un concours d’amateurs. A quatorze ans, en 1937, il forme son premier groupe.
C’est en 1946 qu’il se rend à Nashville pour rencontrer le producteur Fred Rose qui dirige le label Acuff-Rose. Ce dernier lui obtient un contrat avec une petite marque. Hank Williams enregistre un premier 78 tours en 1947 avec les titres Calling You et Never Again. Sa carrière est lancée. En 1949, le morceau Lovesick Blues lui offre à peine paru une première place dans les charts country et il va la garder pendant 16 semaines.
Nous avons déjà eu l’occasion d’entendre au cours de la toute première émission de Hot Ariège son morceau le plus connu, Move It On Over, enregistré et édité en 1947, un morceau qui annonce déjà le rock ‘n’ roll. On écoute un morceau bien différent, dans le style de la ballade, Lost Highway. 
Hank Williams est au chant, Dale Potter au violon, Don Davis à la steel guitar, Zeb Turner et Jack Shook aux guitares, Clyde Baum à la mandoline et probablement Ernie Newton à la basse. 
Au début des années cinquante, Hank Williams parcourt les Etats-Unis avec ses Drifting Cowboys qui comprennent d’excellents musiciens comme Jerry Rivers au violon, Don Helms à la steel guitar ou Bob McNett à la lead guitar.  
Comme pour beaucoup d’autres, c’est l’alcool qui aura eu raison de Han Williams. Il devient persona non grata au Grand Ole Opry, le fameux concert radiophonique de Nashville, et il rompt avec sa femme. On le retrouve décédé sur le siège arrière de sa Cadillac le 1er janvier 1953. Il n’avait pas trente ans. 
Hank Williams est bien plus qu’un chanteur de country music. C’est une figure majeure de la musique populaire américaine qui a influencé tous les genres musicaux d’après-guerre. 


7Tiny Topsy
Et voici à présent une chanteuse de rhythm and blues, Tiny Topsy. Il y a de l’humour dans le surnom parce que tiny en anglais ça veut dire minuscule, alors que je peux vous assurer que la taille de Tiny Topsy n’avait absolument rien de minuscule, bien au contraire. C’était une forte femme bien plantureuse. Le vrai nom de Tiny Topsy est Otha Lee Moore. Elle est née en 1930 à Chicago et elle est décédée en 1964.  
Elle commence sa carrière dans un orchestre de jazz à Chicago. Son premier enregistrement en tant que chanteuse de rhythm and blues est pour Federal, filiale du label King de Cincinnati. Le 45 tours est enregistré en 1957 et la face A est le morceau Aw Shucks Baby, qu’on écoute. 
Le morceau qu’on vient d’écouter avec un break du saxo ténor Ray Felder est la version originale de Aw Shucks Baby enregistrée en 1957. Tiny Topsy en a enregistré une autre version en 1963 pour King, la maison mère de Federal.
Tiny Topsy est l’auteur de 7 45 tours parus entre 1957 et 1963 : six pour Federal ou King, un pour Argo. Aucun titre n’a obtenu une place dans les charts et c’est là une profonde injustice car Tiny Topsy était réellement une super chanteuse. La plus grande injustice est sans doute le sort du titre Just A Little Bit enregistré en 1959, un super morceau qui reste sans succès, alors que la reprise de ce titre l’année suivante, en 1960, par Rosco Gordon décroche une deuxième place au Billboard, au classement du rhythm and blues.
Bon, il n’y a pas de justice en ce bas monde mais Radio transparence et Hot Ariège sont là pour réparer les injustices, n’est-ce pas ?
La carrière de Tiny Topsy s’est interrompue brutalement. Elle est morte d’une hémorragie cérébrale en 1964, elle avait 34 ans.


8/ Jimmy Reed
Et nous allons parler maintenant de l’auteur de l’indicatif de l’émission, Hot Ariège. Il s’agit de Jimmy Reed. 
Jimmy Reed est une figure majeure du blues. J’ai déjà eu l’occasion de dire que Jimmy Reed, avec 22 entrées dans les hit-parades américains entre 1953 et 1966, est le bluesman qui a eu le plus de succès commercial dans l’histoire du blues ; qu’avec son ami Eddie Taylor il a créé un son et un style particulier qui ont eu une influence considérable sur le blues et le rock ‘n’ roll. J’ai aussi raconté comment l’abus d’alcool et la faillite de Vee-Jay, grande marque de Chicago, sa marque, l’ont entraîné dans une tragique descente aux enfers.
Puisque nous avons évoqué la semaine dernière la controverse concernant le morceau I’m The Man Down There à propos de la version de G.L. Crockett It’s A Man Down There, je vous propose d’écouter le morceau de Jimmy Reed.
Personnellement je n’ai aucun doute : ce son et ce style, c’est Jimmy Reed qui l’a inventé. Et c’est lui qui a créé ce morceau en 1965. On ne sait pas qui accompagne Jimmy Reed sinon Jimmy Reed Junior à la guitare.


9/ Bobby Blue Bland
On reste dans le blues avec le chanteur Bobby Blue Bland. Robert Calvin Brooks, c’est son vrai nom,  est né dans le Tennessee en 1930 et il est mort en 2013. 
Bobby Blue Bland a réalisé ses premiers enregistrements en 1951 chez Sun, le label de Memphis bien connu maintenant des auditeurs de Hot Ariège. Grâce à Junior Parker il obtient un contrat chez Duke, un label texan, chez lequel il va enregistrer pendant une vingtaine d’années.
Il commence à être connu à partir de 1956, mais son succès démarre vraiment en 1957 avec le morceau Farther Up The Road, qu’on trouve aussi sous le nom de Further Up The Road. On écoute ce morceau enregistré à Houston où Bobby Blue Bland est au chant, Pat Hare à la guitare, Bill Harvey au saxo, Joe Scott à la trompette, Pluma Davis au trombone et Sonny Freeman à la batterie. On ne sait pas qui tient la basse ni le piano.
Morceau tiré d’un CD intitulé « Bobby Blue Bland, Little Boy Blue » avec le sous-titre « The Duke Sides 1952-1959 » édité par Hoodoo Records en 2011.
Un mot des paroles, elles sont très sentencieuses. 
Plus loin sur la route quelqu’un te blessera comme tu me blesses
Chérie tu n’as qu’à attendre et voir.
Tu récolteras ce que tu as semé
Ce vieil adage est vrai
De la même façon que tu fais du mal à quelqu’un
Quelqu’un te fera du mal.
Maintenant tu ries ma jolie
Un jour tu pleureras
Plus loin sur la route
Tu comprendras que je ne mentais pas.
Oui, chérie,
Plus loin sur la route,
Hmm…
Au début des années soixante, Bobby Blue Bland sort plein d’albums puis à la fin des années soixante sa carrière connaît un creux. Il remonte la pente en accompagnant B.B. King en tournée. 
Après 1973, la carrière de Bobby Blue Bland vire de mon point de vue, mais je ne suis pas le seul, à la catastrophe. On a essayé de faire de lui un chanteur de soul music, un crooner, le « black Sinatra » mais tout ça ne correspondait absolument pas à sa personnalité. On lui a fait faire de la soupe alors que c’était un chanteur de blues.
Ce qu’il faut retenir de lui ce sont les années Duke. Elles sont éblouissantes 


10/ Jeff Daniels
Voici maintenant du rock ‘n’ roll avec Luke McDaniel, chanteur connu également sous le nom de Jeff Daniels. 
Luke McDaniel est né dans le Mississippi en 1927 et il est mort en 1992. Il est au début très influencé par Hank Williams qu’il a eu l’occasion de rencontrer lors d’un concert. En 1952 Luke McDaniel signe pour Trumpet, puis en 1953 pour le label King. Pas plus satisfait par King que par Trumpet, il signe pour un label de La Nouvelle Orléans, Meladee. Pour le coup, il passe de la country au rockabilly et adopte comme nom d’artiste Jeff Daniels. C’est sous ce nom qu’il enregistre en 1955 Daddy-O-Rock qu’on écoute. 
Enregistré dans les studios de Cosimo Matassa à la Nouvelle Orléans en 1995. Jeff  Daniels est au chant et à la guitare, Lee Allen au saxo ténor et on ne sait pas qui tenait la basse ni la batterie.
Ami d’Elvis Presley, Luke McDaniel enregistre deux sessions pour Sun en 1956. Elles resteront inédites jusqu’à ce que le label Charly les publie plusieurs décennies plus tard.
Les derniers enregistrements de Luke McDaniel, Jeff Daniels pour le rock ‘n’ roll, datent de 1958. Par la suite, il se consacre à la radio.


Vous pouvez écouter les morceaux présentés ici en cliquant sur le titre de la chanson en ROUGE

Vous Pouvez écouter "Hot Ariège" en direct les mercredis a 19h sur Radio Transparence :

https://www.radio-transparence.org/

Merci pour votre visite & Bon Blues !!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire