mercredi 10 octobre 2018

Séance 45


HOT ARIEGE
Du swing, des blue notes et du rythme
Avec Bruno Blue Boy !

Séance 45


1/ Eddie Kirkland, 1928-2011
Chanteur guitariste (et harmoniciste) né en Louisiane, il a passé son enfance en Alabama. A douze ans, il se joint à un « medecine show », cette sorte de spectacles populaires  dans les campagnes du sud avant guerre, où un « guérisseur » proposait à l’assistance des potions miracle tandis qu’un artiste de blues était chargé d’appâter la clientèle. Il voyage ainsi dans le Tennessee et le Kentucky. En 1943, il se fixe à Detroit, la ville de l’automobile, et il trouve un emploi chez Ford. En 1944 il débute dans l’orchestre de Percy Webb. Il est engagé en 1948 par John Lee Hooker, la star du blues de Detroit. Pendant cinq ans, entre 1948 et 1953, il accompagne John Lee Hooker en tournée et sur les enregistrements. Bien que ce soit ainsi qu’il ait intégré la scène du blues, il gardera de cette période pas mal d’amertume car il estimait que sa carrière n’avait pas eu la dimension méritée, du fait qu’il ait gardé l’image du second de John Lee Hooker.
Eddie Kirkland parvient néanmoins à graver des disques sous son nom pour RPM, pour King. Il forme son orchestre et réalise des sessions pour de petits labels entre 1959 et 1962. Sur certains morceaux il est assisté par la formation de King Curtis.
On écoute un morceau de cette période. Il s’agit de la première version de Train Done Gone, enregistrée en 1961 et rééditée par Original Blues Classics en 1993 dans un album CD intitulé « It’s The Blues Man ! ».
Eddie Kirkland au chant, à l’harmonica et à la guitare, King Curtis et Oliver Nelson au saxo ténor, Herman Foster au piano, Billy Butler à la guitare, Jimmy Lewis à la basse et Frank Shea à la batterie.
En 1962, Eddie Kirkland s’installe en Géorgie. Il est un temps disc-jockey puis il joue dans l’orchestre d’Otis Redding. Grâce à lui, Eddie Kirkland enregistre pour King et pour Volt en 1964-1965 et il obtient même un petit succès avec le morceau The Hawg. 
  Mais ce n’est pas suffisant pour lui et il se décourage. Il abandonne la musique et travaille comme mécanicien dans un garage. Il est retrouvé en 1970. Il se remet à se produire dans des concerts et sort plusieurs albums. Il a joué jusqu’à sa mort en 2011. Il a été tué dans un accident d’automobile. Les bagnoles auront joué un grand rôle dans sa vie jusqu’à la fin !
Eddie Kirkland, c’est un mélange original de blues et de soul, c’est aussi un bon guitariste, un bon bluesman.


2/ Blind Joe Taggart, 1895-1961
  Son vrai nom : Joel Washington Taggart. C’est un « guitar evangelist » né en Caroline du sud. Les « guitar evangelists » étaient des prédicateurs de rue qui chantaient des airs religieux en s’accompagnant à la guitare. Les plus connus sont Blind Willie Johnson et Blind Gary Davis, parfois appelé Reverend Gary Davis. Beaucoup étaient aveugles, d’où la mention « blind » devant leur nom. Il y a d’ailleurs une controverse : certains prétendent que Blind Joe Taggart y voyait d’un œil.
Blind Joe Taggart arrive à Chicago dans les années vingt. Il réalise ses premiers enregistrements pour Vocalion en 1926. Il chante souvent en duo avec sa femme Emma. C’est lui qui introduit Josh White dans les studios de Paramount en 1928.
On écoute un morceau qui fait partie des derniers enregistrements de Blind Joe Taggart pour Paramount en 1934, When I Stand Before The King. 
Il est possible que Blind Joe Taggart ait aussi enregistré des blues, la musique profane, la musique du diable, sous des pseudonymes divers. L’un d’eux paraît assez probable, il s’agit de Six Cylinder Smith.
La série publiée par le label Documents contient deux volumes consacrés à Blind Joe Taggart : le premier pour la période 1926-1928 ; le second pour la période 1929-1934. Le volume 2  contient des morceaux attribués à Six Cylinder Smith et d’autres guitar evangelists, comme le Reverend Clayborn.  


3/ Wild Child Butler, 1936-2005
George Butler a reçu son surnom Wild Child, enfant sauvage, dans son enfance en raison de sa turbulence. Il a commencé sa carrière avec son frère en 1955. Il a constitué ensuite un trio, il a joué dans des juke joints, il a voyagé à Chicago, à New York. Il est revenu en Alabama en 1960, il joue dans des clubs. Il a commencé à enregistrer en 1964 puis il s’est fixé à Chicago. Il joue dans des clubs et grave quelques disques. 
Il s’est produit ensuite en 1967-1968 à Houston avec Lightnin’ Hopkins et il a enregistré à ses côtés. Il est revenu ensuite à Chicago. Il a joué dans des clubs et gravé un album pour Mercury en 1970.
En 1981 il a émigré au Canada et a fait paraître cinq albums par la suite. On écoute un morceau extrait d’un album édité par MCA Records en 1998 « Lickin’ Gravy ». Le morceau s’intitule Everybody Got A Mojo. 
Wild Child Butler, au chant et à l’harmonica, Joe Kelly à la guitare, Joe Zacklan à la guitare rythmique, Aaron Burton à la basse et Sam Lay à la batterie.
Le dernier album de Wild Child Butler, « Sho’ ‘Nuff » est paru chez APO en 2001. Il est décédé en 2005.


4/ Lee Bond   
Je ne sais pas grand chose de ce chanteur de country music, dont deux morceaux sont présents sur un CD de compilation intitulé Mason Dixon Boogie volume 2 édité par Collector Records, un label hollandais.
Son premier enregistrement date de 1952. C’est pour une petite marque de Nashville, Republic. Le producteur, un certain Bill Beasley, a apparemment pas mal œuvré pour promouvoir le style. Lee Bond enregistre trois 45 tours en 1952, trois autres pour Capitol en 1953 et un pour Decca en 1954,soit sept en tout en trois ans, ce qui n’est pas si mal.
On écoute un morceau de 1952 tiré de son deuxième 45 tours publié par le label Tennessee, You’ve Been Cryin’, Sweetheart, qui figure sur la compilation Mason Dixon Boogie.
Ce morceau qui crache un peu – on s’en excuse - sonne terriblement vieux hillbilly, à rebours de la tendance dominante de la country des années cinquante, comme la plupart des morceaux présents sur la compilation Mason Dixon Boogie. On peut soupçonner le producteur Lee Beasley d’avoir été un puriste à la recherche des sonorités classiques de la country d’avant-guerre.
Lee Bond a encore gravé deux 45 tours en 1959/1960 pour le label Todd et un dernier, neuf ans plus tard en 1969 pour Unidad. 


5/ Harold Burrage, 1931-1966
 Chanteur pianiste né à Chicago. Son nom est inséparable du West Side, le style de blues apparu à Chicago dans les années soixante qui a révolutionné le genre.
Il réalise son premier enregistrement en 1950 pour Decca. En 1951 il enregistre pour Aladdin sans se déplacer à Los Angeles où étaient basés les studios du label, en restant à Chicago. En 1954 il grave un 45 tours pour Leonard Allen’s States. 
Il est l’un des premiers à signer pour la marque Cobra d’Eli Toscano. Cobra va devenir rapidement la marque phare, symbole du West Side. Entre 1956 et 1958, Harold Burrage grave une dizaine de titres sous son nom pour Cobra. Il accompagne aussi d’autres artistes comme pianiste pour le label.
On écoute un morceau de 1956, Hot Dog And A Bottle Of Pop, où Harold Burrage au chant et au piano est entouré de Magic Sam à la guitare, de Willie Dixon à la basse et de Bill Stepney à la batterie. 
On trouve ce morceau sur le CD intitulé « Harold Burrage – Messed Up ! », sous-titré « The Cobra Recordings 1956-1958 » édité par EMusic West Side. 
Le livret du CD nous apprend que le morceau n’a pas été édité par Cobra à l’époque. Je ne sais pas pourquoi. C’était en tout cas une tentative pour essayer de prendre pied sur le marché du rock ‘n’ roll. Il faut croire qu’Eli Toscano a estimé que ça ne pourrait pas marcher.
Dans les années soixante, Harold Burrage a enregistré pour Vee-Jay. Il a eu un succès en 1965 avec Got To Find My Way qui s’est classé au Billboard. Mais, hélas, sa carrière si prometteuse s’est interrompue prématurément l’année suivante en 1966 en raison d’un arrêt cardiaque.
Vraiment dommage ! Harold Burrage avait tout ce qu’il fallait pour porter le style West Side au plus haut.


6/ Precious Bryant, 1942-2013
 En 2002, il s’est passé quelque chose de rare, d’exceptionnel, sur les ondes en France. On a pu entendre à la radio, je parle des grandes stations bien sûr, une authentique chanteuse de country blues totalement inconnue, sinon par les amateurs spécialistes, qui s’accompagnait à la guitare de façon remarquable. C’était Precious Bryant qui a enchanté le public européen.
Elle est née en Géorgie Precious Bussey - Bryant c’est son nom de mariage – dans une famille de musiciens et déjà, à l’âge de six ans, elle jouait de la guitare. Elle a commencé, tout naturellement, en accompagnant ses sœurs qui chantaient du gospel à l’église du coin. Elle est repérée en 1967 par George Mitchell, le chercheur auquel on a consacré une émission avec Marc. George Mitchell la fait graver alors plusieurs morceaux. 
Precious Bryant se contente de se produire localement. George Mitchell parvient quand même à la persuader en 1983 de participer au Chattahoochee Folk Festival. Après cela, il faudra attendre près de vingt ans pour qu’on entende reparler d’elle. C’est en 2002 qu’elle sort un album, « Fool Me Good », chez Terminus Records. C’est ce fameux album qui est passé sur les ondes à l’époque.
On va écouter un morceau de l’album. Il s’agit de Broke And Ain’t Got A Dime. 
La voix énergique, la guitare somptueuse : Precious Bryant sait restituer toute la magie du blues de la côte est. Elle interprète également des morceaux au rythme plus appuyé qui déménagent. Les spécialistes indiquent que son style marie les influences du blues de la côte est et du rhythm and blues, voire du rock ‘n’ roll.
Elle a fait une exception à sa règle de vie. Elle est venue en France en 2003 où elle a participé au festival de Cognac Blues Passions, à une époque où on pouvait encore entendre du vrai blues à ce festival. Oh, pas sur la grande scène, pensez donc ! Dans une petite salle à l’écart, où je peux vous dire qu’elle a déchaîné le public !
Elle a sorti deux autres albums en 2005. Quand on l’a interrogé à Cognac si elle connaissait des musiciens qui jouaient dans le même style qu’elle, elle a répondu : « Non, je ne vois personne, je pense être aujourd’hui la seule à encore jouer ce type de blues dans ma région. » 
Elle est décédée en 2013 et avec elle s’en est allée une des dernières représentantes du blues de la côte est, le Piedmont blues.


7/ Chuck Berry, 1931-2017
Nous avons eu l’occasion d’entendre au cours d’une précédente émission de Hot Ariège le morceau Sweet Little Rock And Roller interprété par Eddie Clearwater. 
Je vous propose d’écouter la version originale de Chuck Berry enregistrée en 1958 chez Chess avec Chuck Berry au chant et à la guitare, peut-être également Bo Diddley à la guitare, Jimmy Johnson au piano, Willie Dixon à la basse et Fred Below à la batterie.
On peut noter au passage que les accompagnateurs de Chuck Berry en studio, l’équipe de Chess Records, était ce qui se faisait de mieux à l’époque. Bien au contraire, quand il était en tournée quelque part dans le monde, il se faisait accompagner par les rockers du coin, ce qui pouvait être vraiment catastrophique comme à Toulouse au Stadium en 1977, mais il s’en sortait toujours, il retombait sur ses pieds, en rattrapant une note par là ou en glissant sur une autre un peu plus loin…
Douce petite rock ‘n’ rolleuse :
« Elle avait neuf ans et elle était douce 
Tout habillée comme un arbre de Noël au centre ville 
Dansant et fredonnant une mélodie de rock ‘n’ roll… »
Chuck Berry n’a pas eu besoin de plusieurs années dans une business school pour apprendre le marketing. Il avait flairé l’air de son temps et il ciblait très clairement un public d’adolescents. Il n’hésitait pas à mettre en scène des enfants très jeunes, souvent de sexe féminin. Lors de la même session d’enregistrement que Sweet Little Rock And Roller, il évoque dans Memphis, parfois la chanson est appelée Memphis Tennessee, une enfant de six ans dans des circonstances un peu bizarres. C’était peut-être un truc, n’empêche que ça a marché… !
  

8/ Henry Thomas, 1874-1930
Nous avons fait connaissance avec le songster itinérant Henry Thomas, le musicien de blues le plus archaïque à avoir enregistré, au cours d’une émission avec Marc consacrée au Texas. On avait pu entendre Bull Doze Blues, un morceau rendu célèbre grâce à sa reprise par le groupe pop/rock Canned Heat qui l’avait notamment interprété en 1968 lors du festival de Woodstock sous le titre Going Up The Country.
Nous allons retrouver Henry Thomas et les tuyaux dans lesquels il soufflait pour sortir un son léger. Henry Thomas, surnommé Ragtime ou Ragtime Texas, a enregistré entre 1927 et 1929 24 faces pour Vocalion qui en a édité 23. Ces morceaux sont réunis sur un CD Yazoo intitulé « Henry Thomas, Texas Worried Blues, Complete Recorded Works, 1927-1929 ».
On écoute le premier morceau du CD, Fishing Blues. .
Henry Thomas s’accompagne d’un instrument folklorique qu’il s’est sans doute fabriqué tout seul à base de roseaux de canne et dont le son est proche de celui de la flûte de pan des Andes.
Les morceaux de henry Thomas constituent un document sur la naissance du blues. Ses morceaux témoignent d’influences très diverses. Et tout cela s’est mélangé pour donner le blues !


9/ The Four Tunes
Ce groupe de doo wop a démarré en 1944 avec un quatuor qui portait le nom de « The Brown Dots » et qui comprenait déjà le baryton guitariste William Henry Pat Best et la basse Jimmy Gordon. Le ténor Jimmie Nabbie arrive en 1946 de même que Danny Owens. Le groupe prend alors le nom de « The Sentimentalists », en référence à un succès des Brown Dots, For Sentimental Reasons.
Les Sentimentalists accompagnent la chanteuse Savannah Churchill qui place un morceau en tête du Billboard rhythm and blues en 1947, I Want To Be Loved (But Only By You). Ils sont également présents sur des titres de la chanteuse en 1948.
Mais la chanson c’est aussi du business et le business n’a rien à voir avec les sentiments. Quand le chef d’orchestre bien connu Tommy Dorsey leur demande d’abandonner le nom de Sentimentalists parce que c’est le nom de son groupe et qu’il est plus ancien, ils sont obligés de s’exécuter. Ils deviennent alors The Four Tunes.
Ils enregistrent quelques morceaux pour le label Manor, puis ils signent chez RCA Victor chez lequel ils sortiront 18 disques entre 1949 et 1953. En 1953, ils passent chez Jubilee et décrochent un numéro 2 au Billboard, Marie, qui se vend à plus d’un million d’exemplaires.
Marie, c’est le morceau qu’on écoute !
A noter que Marie s’écrit avec « ie » et non avec un « y » à la fin.
Les Four Tunes auront un deuxième succès chez Jubilee, I Understand (Just How You Feel), numéro 7 au Billboard rhythm and blues et numéro 8 au Billboard pop, c’est-à-dire toutes musiques confondues.
Le label Jubilee fondé en 1948 a été le premier à montrer la possibilité d’atteindre le marché blanc avec un groupe vocal noir. D’abord avec Crying In The Chapel des Orioles puis avec les Four Tunes.
Nabbie et Owens ont quitté le groupe en 1963. Best et Gordon sont partis à la fin des années quatre-vingt-dix.  


10/ Sleepy LaBeef  
Chanteur guitariste de rockabilly né en 1935 dans l’Arkansas. Son vrai nom est Thomas Paulsey LaBeef. Il a récolté son surnom, Sleepy, l’endormi, dans son enfance. A noter que son nom de famille est dérivé d’un nom français, à l’origine LaBoeuf. 
Son premier enregistrement date de 1956 : Turn Me Loose, pour Crescent Records. Il enregistre ensuite des reprises sur de petits labels. Il faut attendre 1964, c’est-à-dire à un moment où le rockabilly est passé de mode, pour qu’il soit invité par Columbia pour sortir un album. En 1968, il a un succès chez Sun, qui a alors été repris par Shelby Singleton. Il récidive en 1969 chez Plantation Records. Dans les années soixante-dix il enregistre chez Sun, il fait des tournées.
C’est le rockabilly revival de la fin des années soixante-dix qui va relancer sa carrière. On écoute un morceau extrait de l’album « Downhome Rockabilly » édité par Sun, puis Charly, en 1979. Le morceau s’appelle Shot Gun Boogie.
Sleepy LaBeef a enregistré de très nombreux albums et il occupe une place à part dans le rockabilly. Il a traversé les années cinquante sans rencontrer de véritable succès. Et pourtant, il a réussi à s’imposer au fil des ans comme une figure incontournable du style et il est reconnu par les amateurs comme l’un des meilleurs. 


11/ Johnny Shines, 1915-1992
Johnny Shines est un chanteur guitariste qui a pas mal bourlingué autour de Memphis dans sa jeunesse. Il a côtoyé pas mal d’artistes, comme Will Shade, le leader du Memphis Jug Band, l’harmoniciste Big Walter Horton, Howlin’ Wolf et surtout Robert Johnson qui a considérablement influencé son style. En 1941 il s’est fixé à Chicago. C’est en 1946 qu’il commence à enregistrer pour Columbia. On ne sait pas pourquoi, bien que les morceaux soient extrêmement réussis, la firme choisit de ne pas les éditer ! Quatre ans plus tard, en 1950, il grave deux faces pour Chess en compagnie de Little Walter, deux chefs d’œuvre, et là, rebelote : Chess ne publie pas les morceaux, sans doute parce que Johnny Shines s’exprime dans un style proche de celui de Muddy Waters et la firme ne veut pas créer de la concurrence pour son artiste vedette !
C’est finalement une petite marque, JOB, qui va sortir les premiers disques de Johnny Shines en 1952. Ce sont des faces superbes, époustouflantes ! On écoute l’une d’elles, Ramblin’. 
JOB, label créé par l’homme d’affaires Joe Brown, surtout connu pour un titre (Five Long Years d’Eddie Boyd) n’a en fait pas beaucoup de moyens pour la promo de ses disques. En 1959, sans contrat, Johnny Shines renonce à la musique. Il redémarre en 1965 grâce au blues revival, à la suite de quoi il a fait une carrière honorable.
Johnny Shines, c’était en fait un grand bluesman qui n’aura pas eu trop de chance


Vous pouvez écouter les morceaux présentés ici en cliquant sur le titre de la chanson en ROUGE

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Merci pour votre visite & Bon Blues !!

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