mercredi 3 janvier 2018

Séance 14


HOT ARIEGE
Du swing, des blue notes et du rythme
Avec Bruno Blue Boy !




Séance 14


1/ Albert King
On commence l’émission avec un roi, un king : Albert King. Le vrai nom d’Albert King est Albert Nelson ; il est né en 1923 dans le Mississippi et il est mort en 1992. Après avoir occupé des emplois d’ouvrier et tourné dans des émissions de radio, il réalise ses premier enregistrements pour une petite marque, Parrot, en 1953. En 1959, il grave quelques disques pour la marque Bobbin, la firme de Saint Louis dont Little Milton était le responsable artistique. 
La marque est rachetée par King, non pas Albert mais la grande firme de Cincinnati. Pour Albert King, c’est le décollage. Le titre Don’t Throw Your Love On Me So Strong atteint la quatorzième place au classement Billboard. Albert King sort un premier album en 1962. Il signe ensuite pour une autre petite marque, Coun, sans obtenir de succès. 
Albert King déménage ensuite à Memphis et il signe chez Stax, la marque soul locale. Les accompagnateurs sont top et les arrangements de Booker T. Jones impeccables. Le succès national est au rendez-vous. Albert King enchaîne les hits : Laundromat Blues, Crosscut Saw, Overall Junction, As Years Go Passing By… Le morceau Born Under A Bad Sign qui donne son nom à un album en 1967 devient son titre fétiche. 
On écoute un morceau tiré de cet album, Oh, Pretty Woman. 
Après « Born Under A Bad Sign » en 1967, Albert King sort un nouvel album mythique en 1968, « Blues Power ». Sentant le vent tourner dans le sens de la soul et du funk, Albert King adopte au début des années soixante-dix des sonorités de plus en plus funky en se faisant accompagner par le groupe des Bar-Kays. Il grave de nombreux albums.
La faillite de la firme Stax en 1974 est un coup dur. Albert King signe chez une petite marque, Utopia. Il réalise deux enregistrements, sans grand succès. Il rebondit en signant chez Tomato en 1978. Les arrangements sont nettement moins bons que ceux de la période Stax mais Albert King parvient à surnager. Il fait ensuite une pause dans sa carrière, revient dans le blues dans les années quatre vingt. Il réalise à nouveau des enregistrements.
Albert King est une figure importante du blues des années soixante, soixante-dix. Son jeu de guitare doit évidemment beaucoup à B.B. King mais il a su néanmoins construire une approche personnelle, très en phase avec la demande du public. Il a influencé énormément de monde, dans le blues et la pop music.


2Charley Patton
Nous passons maintenant à un père fondateur du blues du Delta, Charley Patton. La date de naissance de Charley Patton n’est pas connue avec exactitude. Certains auteurs la placent en 1887 ou 1888 tandis que le docteur David Evans, musicologue de Memphis, un des meilleurs connaisseurs du blues dans le monde, estime pour sa part que Charley Patton a dû naître en 1891. Dans tous les cas, il s’agit d’un des plus vieux bluesmen qui ait pu être enregistré.
Sa famille s’est établie en 1900 à la Will Dockery Plantation, une plantation de plusieurs milliers d’hectares dans la région du Delta du Mississippi. Très jeune, dans les années 1900, Charley Patton est hypnotisé par un guitariste de blues au jeu archaïque nommé Henry Sloan, au point de le suivre partout de bar en bar. Charley Patton se produit dans les bars et les fêtes. Il exerce une influence considérable autour de lui. Dans les années vingt, il sillonne le Delta. Il joue avec Willie Brown, les membres de la famille Chatmon, qui formeront le groupe des Mississippi Sheiks. 
C’est en 1929 que Charlie Patton réalise ses premiers enregistrements pour Paramount, 18 titres exactement. Des chansons comme Down The Dirt Road Blues ou Pony Blues connaissent un grand succès régional. Aujourd’hui, une dizaine de morceaux de Charley Patton sont des standards du blues, dont certains ont été repris au-delà du cercle du blues, en folk ou en pop.
On écoute un de ces grands classiques, High Water Everywhere, qui traite d’un thème assez répandu à l’époque dans le blues, les inondations. On pense au Back Water Blues de Bessie Smith, Blues In The Nineties de Big Bill Broonzy ou encore à Risin’ High Water Blues de Blind Lemon Jefferson.
Après la première série d’enregistrements du 14 juin 1929, 28 autres sont réalisés dans les cinq mois qui suivent. On peut souligner l’incroyable coup de pub de la Paramount qui a sorti certains 78 tours de Charley Patton sans mettre le nom de l’artiste sur la pochette du disque avec un coupon à renvoyer à la firme pour inscrire le nom du chanteur : si vous trouvez la bonne réponse, vous avez droit à un disque gratuit ! Un tel procédé démontre la popularité du blues auprès du public noir de l’époque qui atteint un stade permettant de fixer des objectifs commerciaux de plus en plus ambitieux.
En 1930, une troisième session est organisée avec sa compagne, la chanteuse Bertha Lee, et le guitariste Son House. Charley Patton est extrêmement populaire. Il joue à Chicago et à New York. Il décède en 1934. 
Charley Patton est un personnage qui appartient à l’histoire du blues. Son jeu de guitare, brillant et inventif, se caractérise un rythme saisissant et des basses frappées qui créent une tension incroyable. C’est un géant parmi les géants, qui a influencé la plupart des artistes majeurs du blues, notamment ceux de Chicago, de Robert Johnson à Howlin’ Wolf. 


3/ Mungo Jerry
On change complètement de style avec l’artiste suivant. Il s’agit de Ray Dorset, le chanteur guitariste et joueur de kazoo, leader du groupe Mungo Jerry. L’histoire de Ray Dorset est l’histoire d’un rebondissement incroyable du style qu’on appelle le skiffle, lancé en Angleterre  dans l’immédiat après-guerre dans le sillon du mouvement dit « trad », comme traditionnel, initié entre autres par le jazzman Chris Barber et dont la vedette principale a été Lonnie Donegan avec sa reprise du classique de Leadbelly, Rock Island Line en 1958. En France, ce courant a été porté par Hugues Aufray. 
Ray Dorset est né en 1946. A l’âge de l’adolescence, il forme déjà un premier groupe, le Blue Moon Skiffle Group. En 1968, il fonde avec son copain pianiste Colin Earl un groupe intitulé le Good Earth et ils enregistrent un premier album. C’est en 1970 que le groupe se transforme, avec quelques départs et des arrivées, mais Colin Earl est toujours là, pour devenir Mungo Jerry. Ce nom étrange provient du titre d’un poème de T.S. Eliot.
Durant l’été 1970, Mungo Jerry réalise un coup absolument fantastique. Ils sortent In The Summertime, énorme tube mondial qui occupe la première place dans les classements de 26 pays pendant plusieurs semaines (7 en Angleterre), autant dire pendant l’été tout entier. La notion de tube de l’été semble avoir été inventée spécialement pour ce morceau qui porte un nom plutôt bien choisi. Et c’est un truc de ouf ! Car le skiffle, au plus haut fin des années cinquante, début des années soixante, avait été balayée, liquidée, reléguée au rayon des antiquités comme les chanteurs de rock ‘n’ roll par la vague du rock anglais qu’ont fait déferler en 1963, 1964, 1965, les Beatles et les Rolling Stones. Il est vrai que Bob Dylan et Joan Baez avaient redonné des couleurs au mouvement folk à la fin des années soixante, sur fond de protestation contre la guerre du Vietnam. Il semblait qu’on assistait une fois de plus à une dialectique infernale d’influence suivie de retournement entre les Etats-Unis et la Grande Bretagne.
On écoute In The Summertime, avec Ray Dorset au chant et à la guitare, Colin Earl au piano, Paul King au banjo et Mike Cole à la contrebasse.
La fraîcheur et l’enthousiasme, un savoir-faire évident pour un jeune groupe, et un arrangement impeccable avec les « ho ! » lancés par Ray Dorset, le bruit de moto et la relance finale, le cocktail a fait mouche. A ce jour, 30 millions d’exemplaires vendus ! Le groupe a aussi classé six autres titres dans les hit-parades et c’est seulement une sombre histoire de cocaïne qui a empêché le titre Lady Rose d’occuper la première place du classement britannique.
Cela dit, non, il n’y a pas eu de nouvel épisode dialectique d’aller retour entre les Etats-Unis et l’Angleterre. L’incroyable percée de Mungo Jerry ne fut qu’un coup d’éclat isolé. Ray Dorset a sorti un album solo en 1972 et le groupe s’est séparé peu après.
J’ai eu l’occasion de croiser Ray Dorset dans les années quatre vingt. Il m’a fait l’effet de quelqu’un qui était passionné par la musique et la gloire ne semblait pas lui avoir fait gonfler les chevilles. 
Mungo Jerry, un groupe étoile filante, mais sympa.


4/Malcolm Little Son Willis
On passe maintenant du skiffle au blues et de la guitare au piano avec Malcolm Little Son Willis. Little Son Willis est un homme mystère. On ne sait quasiment rien de ce pianiste, sinon qu’il a enregistré deux faces pour la marque Elko de Los Angeles en 1951 et 8 autres titres pour Swingtime en 1952 et 1953.
On trouve ces morceaux sur des anthologies consacrées à la West Coast. C’est le cas pour celui qu’on va entendre, Bad Luck And Trouble, qui figure sur le volume 4 de la série de coffrets éditée par Boulevard Vintage en 2007 intitulée « Down Home Blues Classics : California & The West Coast 1948-1954 ».
Malcolm Little Son Willis - Bad Luck And Trouble
Le style de Little Son Willis se rapproche de celui de Doctor Clayton, avec un chant nettement plus rude et plus appuyé, ce qui – à mon sens – provoque un effet plus puissant, avec plus de feeling. Il est vraiment dommage que Little Son Willis ait si peu enregistré. Ses morceaux sont une très grande réussite.


5/ TV Slim
L’artiste suivant est également un bluesman. Il s’agit du chanteur guitariste TV Slim. Son vrai nom était Oscar Wills. Il est né près de Houston, Texas, en 1916 et il est mort en 1969.
Alors que quantité de bluesmen ont effectué des travaux de ferme, ou bien ont été manutentionnaires dans le bâtiment ou dans une industrie quelconque, le job de TV Slim c’était de réparer les télévisions. Il grave Flatfoot Sam pour une petite marque, Cliff records. Stan Lewis, propriétaire de la marque Jewel, a l’idée de lui donner le surnom de TV Slim en référence à son boulot dans la journée. Flatfoot Sam remporte un succès régional et fera par la suite partie du catalogue de Checker, la sous-marque de Chess pour le sud. On l’écoute.
Le morceau est joué délibérément dans le style du rock ‘n’ roll. Le répertoire de TV Slim est plutôt éclectique. On y trouve du blues, de la country, du rhythm and blues et du rock ‘n’ roll. TV Slim n’a jamais connu de succès national mais il est l’auteur d’une dizaine de morceaux très rythmés, très efficaces. On aura l’occasion de l’entendre à nouveau au cours de prochaines émissions.


6/ Carol Fran
Voici maintenant une chanteuse de blues, Carol Fran. Son nom de naissance est Carol Anthony. Elle est née en 1933 à Lafayette en Louisiane et elle vit toujours. Son nom d’artiste lui vient de celui de son mari Bob François, dont elle n’a gardé que la première syllabe.
Elle sort son premier single en 1957 chez Excello, la grande marque locale. Sur une face se trouve le morceau Emmitt Lee, sur l’autre One Look At You Daddy. C’est ce morceau qu’on écoute.
Ce morceau a été réédité sur une compilation d’artistes divers intitulée « Located in the record center of the South » parue chez Ace en 2002.
A partir de 1957 Carol Fran a sorti plusieurs singles. Elle a chanté avec des artistes comme Guitar Slim, Nappy Brown, Lee Dorsey, Joe Tex. Elle n’a malheureusement jamais connu de succès, ce qui est totalement injuste.
Après Excello, elle signe chez Lyric, essaie des genres divers ; en 1967, chez Roulette. En 1983, elle se marie avec le guitariste  Clarence Hollimon.  Depuis elle a sorti des albums avec lui et des albums solo. Clarence Hollimon est mort en 2000.
Carol Fran est une superbe chanteuse de blues injustement méconnue.


7Wilson Pickett
Le chanteur suivant est une véritable star. Il s’agit de Wilson Pickett, né en 1941, décédé en 2006. 
Wilson Pickett a commencé sa carrière en 1955 dans un groupe de gospel, les Violinaires. En 1958 il rejoint un groupe vocal profane, les Falcons, avec lequel il remporte un premier succès, I Found A Love. A noter qu’au sein de ce groupe il côtoie un certain Mack Rice, le véritable auteur original de Mustang Sally, qui passe souvent à tort pour être une création de Pickett. Ce dernier réenregistra quelques années plus tard une version solo de I Found A Love.   
Le succès de I Found A Love permet à Wilson Pickett de réaliser ses premiers enregistrements solos avec Don Covay. Il envoie à cette époque un disque de démo à Jerry Wexler, le responsable d’Atlantic, avec sa version du titre If You Need Me. Wexler ne retient pas Pickett et donne le morceau à Solomon Burke qui en fait un succès colossal, n°2 au classement Billboard. Ce genre de mésaventure assez « malpropre » n’était hélas pas rare. Mais Pickett aura son heure…
Ulcéré, Wilson Pickett signe chez Double Records et il obtient un succès immédiat en 1963 avec It’s Too Late, n°7 au Billboard. Le morceau donne son titre au premier album de Wilson Pickett. L’histoire rebondit alors avec le rachat des droits de Double Records par Atlantic. C’est le retour à la case Jerry Wexler ! Je ne sais pas comment s’est passée la rencontre entre les deux hommes, ça n’a pas dû être triste ! Toujours est-il que c’est chez Atlantic en 1965 que Wilson Pickett décroche son hit historique, son premier n°1 au Billboard, In The Midnight Hour. On écoute un morceau de 1968, We’ve Got To Have Love.
Après In The Midnight Hour, le succès ne quitte plus Wilson Pickett. La même année, en 1965, il réalise trois séances pour Stax, d’où sont issus Do Not Forget It, Ninety Nine And A Half et 634-5789, ce dernier titre atteignant le n°1 au Billboard.
Wilson Pickett passe ensuite chez Fame à Muscle Shoals. C’est là qu’il réalise Land Of 1000 Dances, nouveau n°1 au Billboard avec son fameux na, na-na na-na. Pickett collectionne les hits : Mustang Sally en 1966, Funky Broadway (également une reprise, de Dyke and the Blazers celle-là) en 1967.
Wilson Pickett n’a pas cessé de jouer, de chanter et d’enregistrer jusqu’à sa mort. Il reste l’un des monstres sacrés de la soul music.


8/ Louisiana Red
On va parler à présent d’un chanteur guitariste de blues, Louisiana Red. De son vrai nom Iverson Minter, Louisiana Red est né en 1936 et il est mort en 2012. 
Sa vie commence mal. Sa mère meurt une semaine après sa naissance et son père est lynché par le Ku Klux Klan peu après. Il s’ensuit une série d’orphelinats, un délit mineur, une maison de redressement, puis l’armée où il s’engage à 15 ans en cachant son âge. Il est envoyé en Corée et est libéré en 1952. Il se rend à Chicago et Muddy waters le fait jouer dans on orchestre. Il grave ses premières faces pour Checker sous le nom de Rocky Fuller.
En 1953 il séjourne à Detroit, la ville de John Lee Hooker, et il enregistre pour le producteur local Joe Van Battle. Il mène ensuite une vie itinérante et enregistre en 1960 pour Atlas. En 1962, il réalise une session pour Roulette et obtient un succès avec Red’s Dream.  
En 1963 Louisiana Red sort ses deux premiers albums, « Lowdown Back Porch Blues ». et « Seventh Son ». C’est en 1964 qu’il réalise le single I’m Too Poor To Die pour la marque Glover. On l’écoute.
Le Billboard n’a pas publié de classement en 1964 mais I’m Too Poor To Die a atteint le n°30 au Cashbox.
Dans les années soixante, soixante-dix, Louisiana Red a enregistré abondamment pour des marques diverses. En 1981 il s’est fixé à Hanovre, en Allemagne. Vers la fin de sa vie, son style a un peu dérivé en se mélangeant à de la musique grecque.
Louisiana Red est un grand bluesman qui a réalisé un étonnant mix entre les racines rurales du blues et les apports modernes. Sa voix au ton écorché contribue à donner un feeling saisissant à ses morceaux.


9/ Johnny Young 
Voici maintenant quelque chose de rare ; un joueur de blues de mandoline. Il s’agit de Johnny Young, né en 1917 dans le Mississippi et décédé en 1974. 
Johnny Young a subi l’influence des Mississippi Sheiks et des bluesmen de Memphis, les frères McCoy, Memphis Minnie, et des joueurs de string bands, les orchestres de blues à cordes qui sévissaient à Memphis et dans les environs dans les années vingt. C’est son oncle qui lui apprend à jouer de la guitare et de la mandoline.
Johnny Young émigre à Chicago au début des années quarante. Il fait la connaissance de tous les bluesmen du coin et joue à leurs côtés dans la fameuse rue Maxwell, lieu de rendez-vous mythique des bluesmen de Chicago dans ces années-là. Il est l’un des premiers  à jouer avec un orchestre électrique dans les rues de Chicago. Johnny Young enregistre pour des petites marques entre 1947 et 1949. Il se retire ensuite de la scène musicale.
Il réapparaît en 1963 à la faveur du blues revival dont il devient une figure très populaire. Il enregistre alors abondamment pour de nombreuses marques.
On écoute Let Me Ride Your Mule.
Johnny Young a réussi à mélanger les influences du Tennessee et du blues de Chicago. Pour les amateurs, on peut recommander un album, celui qu’il a gravé avec l’harmoniciste Big Walter Horton sous le titre « Johnny Young and Big Walter Horton » que le critique Gérard Hertzhaft a qualifié de « l’un des meilleurs albums de Chicago blues » des années soixante-dix. 


10/ Frank Frost
On termine l’émission avec un chanteur harmoniciste guitariste : Frank Frost. Frank Frost est né en 1936 (certains auteurs disent 1938 mais la plupart des sources mentionnent 1936, alors je me rallie démocratiquement à la majorité) dans l’Arkansas et il est mort en 1999.
Frank Frost s’est associé très tôt, dès 1953, à l’âge de 17 ans, avec le batteur Sam Carr, le fils du grand guitariste Robert Nighthawk. Fin des années cinquante, début des années soixante, ils gravent ensemble des titres pour Sun, Phillips International et Jewel. Jusqu’en 1965/1966, Frank Frost et Sam Carr travaillent dans le groupe des Nighthawks qui sert d’orchestre de soutien à Robert Nighthawk. 
En 1966 Frank Frost enregistre une session pour Jewel, la marque de Nashville et il en sort My Back Scratcher qui est un succès.  Il en sort également un instrumental inspiré du honky tonk de Bill Doggett, Harpin’ On It. On l’écoute. Frank Frost est au chant et à la guitare, Oscar Williams à l’harmonica, Jack Johnson à la guitare, Chip Young à la basse et bien sûr Sam Carr à la batterie.
Toutes les sessions de Frank Frost pour Sun, Phillips, Jewel ont été publiée sur un CD par la marque anglaise Charly Records.
Souffrant des lèvres, Frank Frost a renoncé à l’harmonica pour se consacrer à la guitare et à l’orgue. D’où l’embauche d’un jeune harmoniciste, Oscar Williams. Ce dernier a fait par la suite une carrière solo sous le nom d’Arthur Williams.
Frank Frost combine avec bonheur des influences diverses, comme celles de Jimmy Reed, Sonny Boy Williamson, John Lee Hooker.  


Vous pouvez écouter les morceaux présentés ici en cliquant sur le titre de la chanson en ROUGE

Vous Pouvez écouter "Hot Ariège" en direct les mercredis a 19h sur Radio Transparence :

https://www.radio-transparence.org/

Merci pour votre visite & Bon Blues !!

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