HOT ARIEGE
Du swing, des blue notes et du rythme
Avec Bruno Blue Boy !
Séance 25
1/ Washboard Sam
Des valeurs sûres pour commencer cette émission : le guitariste Big Bill Broonzy et le joueur de washboard Washboard Sam. On a déjà parlé de l’immense Big Bill Broonzy dès la toute première émission de Hot Ariège, ainsi que de son compère Washboard Sam.
Big Bill Broonzy est au centre du blues de Chicago avant guerre. C’est d’abord un guitariste hors pair, aussi à l’aise dans le finger picking que dans le jeu note par note et c’est incontestablement lui qui domine le genre dans les années trente quarante avec un style qui mêle des apports du blues rural et du ragtime. Les seuls qui pourraient prétendre rivaliser avec ce leadership, ce seraient Tampa Red et Lonnie Johnson. Mais en réalité l’œuvre de Big Bill Broonzy est incomparable parce qu’il est bien plus qu’un guitariste. Il est aussi celui qui a contribué à faire du blues une musique urbaine à base de petits ensembles – guitare, harmonica, piano, contrebasse, batterie ou washboard- , très solides et parfaits pour la danse. On a appelé cela le « Bluebird beat » du nom du label qui prévalait à Chicago à l’époque, la marque Bluebird.
Nous aurons bien sûr l’occasion d ‘écouter dans de prochaines émissions de Hot Ariège de nombreux morceaux de Big Bill Broonzy et de Washboard Sam. mais pour l’heure, nous allons nous intéresser à un CD qui présente une série de morceaux d’après-guerre. Le CD s’intitule « Big Bill Broonzy, Rockin’ In Chicago 1949-1953 » paru en 2007 chez Rev-Ola Banstand, CD toujours disponible actuellement. Ce CD est vraiment magnifique, il fait partie des joyaux de l’histoire du blues.
Bien que le CD soit au nom de Big Bill, le morceau qu’on va entendre est crédité à Washboard Sam, qui est le chanteur principal. Mais bien sûr la guitare est tenue par Big Bill Broonzy. Le morceau s’appelle By Myself ; on le trouve parfois sous le nom de All By Myself. Washboard Sam et Big Bill Broonzy sont entourés de Lee Cooper seconde guitare, Memphis Slim au piano et Big Crawford à la basse.
Ce morceau est super. Mais en 1953 l’heure est à la guitare électrique et surtout à Chicago. Les étoiles montantes sont Muddy Waters, Little Walter, Jimmy Reed. Le style de Big Bill et de Washboard Sam est passé de mode. Washboard Sam renonce à la carrière de musicien professionnel. Quant à Big Bill Broonzy, il tentera sa chance de l’autre côté de l’océan, en Europe. Mais ça, c’est une histoire que nous conterons un autre jour.
2/ Little Richard
On reste dans les valeurs sûres avec un pianiste survolté qui a fait les grandes heures du rock ‘n’ roll, Little Richard.
Little Richard est connu pour être l’auteur d’une dizaine de standards du rock ‘n’ roll ; Good Golly Miss Molly, Rip It Up que nous avons entendu au cours d’une émission précédente, Long Tall Sally, Lucille, Keep-a-knockin’ etc. Mais son influence ne s’arrête pas là, loin de là. Il y a son jeu de piano d’abord, évidemment. Bien qu’il ne soit pas originaire de La Nouvelle Orléans, ses enregistrements pour Specialty portent bien la marque du piano Nouvelle-Orléans de Fats Domino. Il y a surtout le modèle orchestral centré sur le piano auquel il donne une dimension nouvelle et qui a été largement recopié depuis. Enfin il y a le jeu de scène, qui contribue puissamment à la légende du rock ‘n’ roll sauvage et qui a inspiré tellement d’artistes par la suite, de Jerry Lee Lewis à James Brown. Le truc de Little Richard, c’est qu’il terminait en général ses concerts en sautant sur son piano comme un possédé et à moitié à poil parce qu’il avait balancé ses fringues au public.
On va puiser dans la collection de classiques du rock ‘n’ roll qu’il a créés. Je vous propose « wop bama lama belop bam boum », Tutti Frutti !
Comment imaginer qu’un énergumène pareil ait pu un temps se retirer de la musique pour se faire pasteur ? Ca paraît à peine croyable, mais c’est vrai. C’est le mystère des Etats-Unis, le mystère aussi d’une communauté noire opprimée qui s’est trouvée dans le gospel une sorte d’issue de substitution à sa condition.
Et Richard Penniman – c’est le vrai nom de Little Richard – a commencé dans le gospel comme beaucoup d’autres. Il a continué dans le blues puis dans le rock ‘n’ roll. Il n’est pas le seul parmi les artistes de blues ou de rhythm and blues à avoir eu envie de changer de vie et à s’être mis à prêcher. On raconte que c’est le lacement du premier spoutnik en 1957, interprété comme un signe céleste par certains, qui aurait constitué le déclic pour lui.
Toujours est-il que quand il s’est lassé d’évangéliser les ouailles qui voulaient bien l’écouter et qu’il a voulu revenir sur la scène musicale en 1963, le temps du rock ‘n’ roll et le sien étaient passés. Mais Little Richard reste évidemment une figure majeure, « majeurissime » pourrait-on dire, du rock ‘n’ roll.
3/ Monroe Brothers
Changement complet de genre avec les frères Monroe, Bill et Charlie. Bill Monroe, né en 1911, mort en 1996, est considéré comme le fondateur du bluegrass.
Les frères Monroe sont originaires du Kentucky. En 1929, ils bossent ensemble dans une raffinerie de pétrole dans l’Indiana. Il y a Birch qui joue du violon, Charlie de la guitare et Bill de la mandoline. Très vite Bill et Charlie vont jouer en duo, notamment pour des stations de radio. Les stations de radio ont joué un grand rôle dans le développement de la musique populaire américaine, noire et blanche.
En 1936, les frères Monroe signent chez RCA Victor et ils vont sortir 60 titres pour la marque Bluebird entre 1936 et 1938. On écoute un morceau de cette époque, enregistré en 1936, Nine Pound Hammer.
Les frères se séparent en 1938. Bill Monroe fonde un nouveau groupe à Atlanta, les Blue Grass Boys. Il essaie des sons nouveaux, l’accordéon. Le déclic va se produire en 1945 avec l’arrivée dans le groupe de deux nouveaux, Lester Flatt à la guitare rythmique et Earl Scruggs au banjo. Avec cet ensemble, ce qu’on appellera plus tard, dans les années soixante, le son bluegrass - du nom de l’orchestre -, était né. Les Blue Grass Boys gravent 28 titres pour Columbia entre 1946 et 1947. Ces morceaux sont évidemment devenus des classiques du genre. Parmi les titres, il y a la composition la plus connue, Blue Moon Of Kentucky, dont Elvis Presley sortira une reprise en 1954 : c’était la face B de That’s All Right, le morceau qui a lancé Elvis Presley et le rockabilly. Paul McCartney et Patsy Cline qu’on a pu entendre au cours d’une émission précédente ont également repris Blue Moon Of Kentucky.
En 1948, Flatt et Scruggs quittent le groupe mais les Blue Grass Boys sont lancés et l’orchestre de Bill Monroe continue à produire des succès de bluegrass en série. Le déclin surviendra dans les années cinquante avec la montée du rock ‘n’ roll et du son Nashville de la country. Il y aura un regain dans les années soixante avec le revival folk, qui a touché le blues également – on en a longuement parlé -, et les années Dylan, Joan Baez, Peter Paul and Mary.
Bill Monroe était assurément un grand monsieur de la musique folk et country.
4/ Juke Boy Bonner
Et le blues revient à présent avec un chanteur, guitariste et harmoniciste qui a navigué entre le Texas, la Californie et la Louisiane, Juke Boy Bonner.
Weldon H. Philip Bonner, surnommé Juke Boy Bonner, est né au Texas en 1932. Il est mort en 1978. Il a commencé sa carrière en jouant dans les rues à Houston. Il a aussi décroché un quart d’heure dans une émission de radio. Il enregistre son premier single en 1957. En 1960 il enregistre pour des marques diverses : Goldband, Storyville, Jan & Dill.
En 1963 des problèmes de santé l’amènent à renoncer à la musique. Il recommence à en registrer en 1967, grâce à Mike Leadbitter, le directeur de la revue anglaise spécialisée, Blues Unlimited. Sa carrière redémarre et il enregistre en 1968, 1969, deux albums pour Arhoolie.
On écoute un morceau tiré du deuxième album Arhoolie, Oakland Blues. Le morceau s’appelle Rock With Me Baby. Juke Boy Bonner, au chant, à la guitare et à l’harmonica, est accompagné à la guitare par Lafayette Thomas.
En 1969, Juke Boy Bonner a participé à la tournée de l’American Folk Blues Festival. Ensuite il se produit dans des clubs, participe à des tournées, des festivals et enregistre des albums.
Après 1975, ne parvenant pas à vire de sa musique, il est obligé de travailler en usine. En 1978, il paiera de sa vie l’abus de l’alcool. Juke Boy Bonner est un poète du blues. D’ailleurs, quand i lavait renoncé à jouer dans les années soixante, il s’était mis à écrire des poèmes. Il a été très influencé par Lightnin’ Hopkins, un autre genre de poète, le grand nom du blues texan, et par Jimmy Reed, l’homme des basses ambulantes de Chicago.
Juke Boy Bonner n’est pas un « grand nom » du blues. Mais son œuvre est riche, pleine d’imagination, intéressante. Il parvient à produire un son voix/guitare/harmonica subtil et plein d’émotion.
5/ Ella Johnson
Voici une chanteuse de rhythm and blues à présent, Ella Johnson. Ella Mae Johnson est née en 1919 en Caroline du Sud. Elle est la sœur du pianiste et chef d’orchestre Buddy Johnson.
Elle décroche son premier hit en 1940, Please Mr Johnson, ce qui fait d’elle une pionnière dans le rhythm and blues. Elle obtient d’autres succès dans les années quarante et cinquante en chantant dans l’orchestre de son frère.
On écoute un morceau enregistré en 1956 pour Mercury, Why Don’t Cha Stop It.
L’orchestre de Buddy Johnson sonne déjà rock ‘n’ roll en 1956, normal. Ella Johnson continue à enregistrer avec son frère dans les années soixante, mais le succès n’y est plus.
Ella Johnson est décédée en 2004. Ella Johnson, une des premières chanteuses de rhythm and blues, qui a fait une belle carrière pendant une vingtaine d’années.
6/ Leroy Carr & Scrapper Blackwell
Voici maintenant un duo très célèbre avant guerre : il s’agit du pianiste Leroy Carr et du guitariste Scrapper Blackwell.
Ces deux artistes ont posé les bases du blues moderne. Le piano marque le rythme, la guitare improvise le long d’une ligne mélodique. Ce schéma constitue la formule qui a permis la transition entre le blues rural et le blues urbain qui sera développé à Chicago.
Ils se sont rencontrés à Indianapolis en 1927. Leroy Carr a alors 22 ans et Scrapper Blackwell 24. Tous les deux ont trempé dans le trafic d’alcool – on est en pleine Prohibition – et Leroy Carr a fait un petit séjour par la case prison. C’est en fait un producteur qui, après les avoir enregistrés séparément, a eu l’idée de conjuguer leurs talents. Bingo ! Le succès est immédiat. Très vite, ce sont eux qui vendent le plus de disques à l’époque.
Entre 1928 et 1934, ils enregistrent ensemble une centaine de titres. Beaucoup sont devenus des classiques du blues. On écoute l’un d’eux, enregistré en 1932, Midnight Hour Blues. Leroy Carr est au chant et au piano, Scrapper Blackwell à la guitare.
On ne peut pas citer tous les succès de ce duo, tous les morceaux qui sont devenus des standards, la liste serait trop longue. Je vais juste en citer quelques uns : Prison Bound, How Long Blues, In The Evening, Mean Mistreater, I’ll Believe I’ll Make A Change etc.
Leroy Carr est mort jeune, à trente ans seulement, en 1935. Dans son Dictionnaire sur le blues, Arnaudon écrit que Leroy Carr fut l’un des artistes les plus influents de l’histoire du blues. Et il est vrai qu’il a mis au point un style au piano basé sur une approche nouvelle par rapport au style « barrelhouse » en vigueur à l’époque ou encore au boogie-woogie.
Après la mort de Leroy Carr, Scrapper Blackwell – Francis Hillman Blackwell de son vrai nom, ne se produit plus qu’épisodiquement dans les tavernes d’Indianapolis. Il est redécouvert en 1958, ce qui lui permet d’enregistrer à nouveau et de donner quelques concerts jusqu’en 1962. Il est mort cette année-là, assassiné dans une ruelle d’Indianapolis. C’était un guitariste raffiné, extrêmement brillant.
Le tandem Leroy Carr / Scrapper Blackwell a joué un rôle déterminant dans l’histoire du blues.
7/ Driftin’ Slim
Nous passons maintenant à un guitariste, Driftin’ Slim, parfois appelé aussi Model T Slim. On peut jouer au jeu des Slim comme au jeu des King car beaucoup de bluesmen ont été surnommés Slim : Memphis Slim, Magic Slim, Guitar Slim, Bumble Bee Slim, Carolina Slim et bien d’autres encore… Slim, ça veut dire mince. Cela désigne donc des personnages peu épais (question morphologie évidemment). Il reste à ne pas les confondre.
Le Slim de cette émission, c’est donc le chanteur harmoniciste et guitariste Driftin’ Slim, de son vrai nom Elmon Mickle, né dans l’Arkansas en 1919, décédé en 1977. Driftin’ Slim a été fortement impressionné dans sa jeunesse par John Lee Sonny Boy Williamson, le maître de l’harmonica de Chicago des années quarante, qui lui a appris les rudiments de l’harmonica alors qu’il était de passage dans son bled de l’Arkansas. Driftin’ Slim n’avait que quatorze ans, on comprend que ça l’ait marqué.
Driftin’ Slim a commencé à se produire une dizaine d’années après, essentiellement lors d’émissions de radio. Il était employé de chemin de fer. En 1945-1946, il côtoie l’autre Sonny Boy Williamson, Rice Miller : il joue avec lui dans des clubs.
C’est en 1951 qu’il constitue un orchestre avec les guitaristes Baby face Turner et Junior Brooks, auxquels se joindra l’année suivante Sunny Blair. Ils sont très populaires dans les tavernes de Little Rock, la capitale de l’Etat de l’Arkansas. Ils sont remarqués par Ike Turner et Driftin’ Slim enregistre pour la marque Modern. Par la suite Driftin’ Slim apprend la guitare et il se produit alors comme « one-man-band », c’est-à-dire comme homme-orchestre.
A partir de 1957, il alterne les périodes où il travaille en usine et celles où il se produit et enregistre. Heureusement il a pu réaliser de nombreuses sessions. On va écouter un morceau enregistré en 1967, 15 Years My Love Was In Vain.
Un morceau paru en 45 tours chez Audio Blues en 1967 sous le surnom de Model T Slim. Après avoir participé au festival de San Diego en 1971, Driftin’ Slim a dû se retirer complètement du circuit pour raisons de santé.
Le style de Driftin’ Slim était complètement ancré dans le blues rural. Comme one-man-band, il produit une musique à la fois solide et pleine d’émotion.
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8/ Wiley Jeffers
je vous propose maintenant une petite descente, celle du Mississippi, pour passer en Louisiane avec le chanteur de rockabilly Wiley Jeffers. Bon, à vrai dire, on ne sait rien, mais alors rien du tout, sur Wiley Jeffers ! J’ai d’ailleurs beaucoup aimé la petite note du livret qui accompagne le CD d’où est tiré le morceau qu’on va écouter. Je résume, c’était à peu près : on ne sait que dalle sur Wiley Jeffers, si vous vous savez quelque chose, écrivez nous, merci ! J’ai fait une recherche sur Internet – mais ça, j’imagine que la maison de disque l’avait fait aussi – et évidemment je n’ai rien trouvé.
Tout ce qu’on peut dire donc, c’est que Monsieur Wiley Jeffers a fait au moins une session d’enregistrement pour le producteur mythique local J.D. Miller, dont on a déjà parlé abondamment lors d’émissions précédentes et qu’on trouve un morceau de lui sur un CD de compilation paru chez Ace en 2013 intitulé « Boppin’ by the Bayou – More Dynamite ». Le morceau s’appelle My Love Is True, on l’écoute.
Morceau tiré d’une compilation éditée par la marque Ace. D’une manière générale ce que produit Ace est tout à fait remarquable. Je recommande tout particulièrement la série en question, il faudrait d’ailleurs plutôt dire les séries, car il y a deux séries associées dans une même numérotation : « Boppin’ by the Bayou » d’une part, où vous trouvez du rockabilly, et « Bluesin’ ou Rhythm and Bluesin’ by the Bayou », où vous trouvez du blues et du rhythm and blues. On trouve du Zydeco sur les deux. Je rappelle le nom de la marque : Ace.
Pour revenir à Wiley Jeffers, dont on ne trouve qu’un seul morceau dans la série, je ne comprends pas pourquoi il a aussi peu enregistré alors que manifestement son rockabilly est tout à fait super et alors qu’on trouve des dizaines de morceaux d’autres auteurs nettement moins bons. Ce sont les mystères de la production…
9/ Reverend Robert Wilkins
Retour au blues pour terminer l’émission. Nous allons parler à présent du guitariste Robert Wilkins, du révérend Robert Wilkins. Oui, parce ce gars-là jouait dans les maisons closes et s’est fait pasteur par la suite. Que voulez-vous ? Ainsi va la vie.
Robert Timothy Wilkins est né dans le Mississippi en 1896, il est mort en 1987. Il s’établit à Memphis en 1915 où il se produit occasionnellement. Il fait l’armée, est employé des chemins de fer et il finit par être remarqué ce qui lui permet d’enregistrer pour la firme Victor en 1928. Le morceau Rolling Stone connaît un grand succès. Par la suite il réalise d’autres séances d’enregistrement, en 1929-1930 pour Brunswick, en 1935 pour Vocalion. Il occupe divers emplois et en 1950 il se fait pasteur. Il est retrouvé en 1964 à l’occasion du blues revival. Il enregistre alors un album pour la marque Piedmont. On écoute un morceau de cet album, un véritable monument, une reprise d’une de ses compositions d’avant-guerre, The Prodigal Son.
Ce morceau a été repris par les Rolling Stones, ce qui a permis à Robert Wilkins de profiter des droits d’auteur. Mais il a continué à mener la vie simple qu’il menait depuis quarante ans. D’ailleurs il est mort âgé, ce qui est rare chez les bluesmen.
Il est curieusement bien moins connu que Mississippi John Hurt ou Furry Lewis, sans doute parce qu’il a fait bien moins d’apparitions dans les festivals des années soixante, mais son talent n’a rien à envier à ceux des autres. C’était un guitariste extrêmement brillant qui jouait de la guitare slide à la façon hawaïenne, c’est-à-dire avec la guitare posée à plat sur les genoux.
Robert Wilkins, c’était un très très grand nom du blues de la ville de Memphis.
Vous pouvez écouter les morceaux présentés ici en cliquant sur le titre de la chanson en ROUGE
Vous Pouvez écouter "Hot Ariège" en direct les mercredis a 19h sur Radio Transparence :
https://www.radio-transparence.org/
Merci pour votre visite & Bon Blues !!
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