HOT ARIEGE
Du swing, des blue notes et du rythme
Avec Bruno Blue Boy !
Séance 29
1/ Big Mama Thornton
On commence l’émission avec une chanteuse, Big Mama Thornton dont le nom reste associé à un titre : Hound Dog. Hound Dog, c’est le titre d’une chanson très connue interprétée par Elvis Presley. Mais ce n’était qu’une reprise, comme beaucoup de morceaux d’Elvis. La version originale, c’est celle de Big Mama, restée sept semaines en tête du Billboard rhythm and blues en 1952. On l’écoute.
On commence l’émission avec une chanteuse, Big Mama Thornton dont le nom reste associé à un titre : Hound Dog. Hound Dog, c’est le titre d’une chanson très connue interprétée par Elvis Presley. Mais ce n’était qu’une reprise, comme beaucoup de morceaux d’Elvis. La version originale, c’est celle de Big Mama, restée sept semaines en tête du Billboard rhythm and blues en 1952. On l’écoute.
Une voix bouleversante sur tempo lent, un orage de swing sur les cadences raides, telle est Big Mama Thornton ! Le vrai nom de Big Mama est Willie Mae Thornton. Elle est née en 1926 dans l’Alabama et elle est décédée en 1984.
Big Mama a commencé à enregistrer en 1951 pour la marque Peacock basée à Houston. A partir de 1952, elle grave une trentaine de titres pour cette marque en étant accompagnée par l’orchestre de Johnny Otis, qui comprend notamment le superbe guitariste Pete Lewis qu’on entend très bien dans Hound Dog.
Big Mama s’est fait connaître en Europe en participant à la tournée de l’American Folk Blues Festival en 1965, ce qui donnera lieu à un superbe album chez Arhoolie, « Big Mama Thornton in Europe ». Elle a retrouvé les faveurs du grand public avec le morceau Ball And Chain, enregistré en 1968 et repris par la chanteuse pop Janis Joplin.
Je vous recommande le CD « Big Mama Thornton – The original Hound Dog » édité par Ace toujours disponible. Vous y trouverez le meilleur de ses enregistrements Peacock, dont Hound Dog bien sûr.
2/ Memphis Jug Band
Nous allons maintenant revenir avant guerre à Memphis, avec un jug band, un de ces orchestres un peu hétéroclites où on trouve des instruments originaux comme le jug, une cruche en terre ou une bouteille vide dans laquelle on souffle, le washboard, une planche à laver sur laquelle on frappe avec des dés métalliques ou encore le tub bass, une lessiveuse retournée reliée par une corde à un manche à balai.
Nous allons maintenant revenir avant guerre à Memphis, avec un jug band, un de ces orchestres un peu hétéroclites où on trouve des instruments originaux comme le jug, une cruche en terre ou une bouteille vide dans laquelle on souffle, le washboard, une planche à laver sur laquelle on frappe avec des dés métalliques ou encore le tub bass, une lessiveuse retournée reliée par une corde à un manche à balai.
Nous allons parler du premier jug band, le plus populaire aussi, le Memphis Jug Band, fondé vers 1925 par le chanteur guitariste harmoniciste Will Shade né à Memphis en 1898, mort en 1966. Le noyau dur du groupe est formé par Will Shade bien sûr, Robert ou Charlie Burse à la guitare, Milton Robey au violon, Ben Ramey au kazoo et Jab Jones au jug.
On écoute un morceau de 1934 intitulé Gator Wobble où Will Shade est à l’harmonica, Jab Jones au piano, Charlie Burse à la guitare et Robert Burse au washboard.
Entre 1927 et 1934, le Memphis Jug Band a gravé environ 80 faces, notamment pour les marques Victor et Okeh. Le fondateur, Will Shade, était surtout un découvreur de talents. Il a accueilli dans son orchestres des artistes comme Memphis Minnie ou Casey Bill Weldon qui feront une belle carrière.
Will Shade est aussi celui qui a ouvert la voie. D’autres jug bands se sont créés à Memphis à la fin des années vingt ou au début des années trente. Le Jack Kelly’s South Memphis Jug Band et les Cannon’s Jug Stompers sont les plus notables et certainement les meilleurs du genre.
Au total Will Shade a puissamment contribué à faire de Memphis une place importante pour le blues avant guerre et c’est de ce creuset-là que sortiront par la suite des bluesmen de tout premier plan comme Sonny Boy Williamson ou Howlin’ Wolf.
3/Jimmy Rogers
Et justement en voilà un, bluesman de premier plan : Jimmy Rogers ! Attention, il s’agit bien du bluesman, dont le nom – enfin, le surnom - s’écrit « r-o-g-e-r-s ». A ne pas confondre avec le pionnier de la country music Jimmy Rodgers, avec un d entre le « o » et le « g », l’homme du yodel, que nous avons eu l’occasion d’évoquer.
Et justement en voilà un, bluesman de premier plan : Jimmy Rogers ! Attention, il s’agit bien du bluesman, dont le nom – enfin, le surnom - s’écrit « r-o-g-e-r-s ». A ne pas confondre avec le pionnier de la country music Jimmy Rodgers, avec un d entre le « o » et le « g », l’homme du yodel, que nous avons eu l’occasion d’évoquer.
Jimmy Rogers, de son vrai nom James Arthur Lane – Rogers est en fait le nom de son beau-père -, est né dans le Mississippi en 1924 et il est mort en 1997. Jimmy Rogers a fait une belle carrière comme chanteur guitariste solo à Chicago mais il est surtout connu pour avoir été le guitariste de l’orchestre de Muddy Waters dans les grandes années, c’est-à-dire entre 1948 et 1955. Le plus incroyable, c’est qu’au début il jouait de l’harmonica dans l’orchestre et Little Walter de la guitare ! C‘est lorsqu’ils se sont rendu compte qu’il valait mieux inverser les rôles que l’orchestre de Muddy waters a atteint les sommets.
On écoute un morceau enregistré pour Chess en 1954, Chicago Bound. Jimmy Rogers est accompagné par les musiciens de Muddy Waters, notamment Little Walter à l’harmonica.
Le morceau le plus connu de Jimmy Rogers a été enregistré chez Chess en 1950. Il s’agit de That’s All Right, qui est devenu un standard du Chicago blues. A noter aussi Walkin’ By Myself enregistré en 1956, toujours chez Chess, avec une remarquable prestation à l’harmonica de Big Walter Horton.
Jimmy Rogers ne fait sans doute pas partie des guitaristes les plus brillants de Chicago mais c’est un bluesman extrêmement efficace, avec une voix douce très prenante, qui a produit de nombreux chefs d’œuvre.
4/ Johnny Burnette
Changement de style, place au rock ‘n’ roll avec le chanteur guitariste Johnny Burnette, né en 1934 mort en 1964.
Changement de style, place au rock ‘n’ roll avec le chanteur guitariste Johnny Burnette, né en 1934 mort en 1964.
Johnny Burnette – le vrai nom s’écrit sans e à la fin, allez savoir pourquoi rajouter un e ça fait un nom d’artiste pour les américains ! -, c’est le gars qui vivait dans la même ville qu’Elvis, à Memphis, qui est allé à la même école qu’Elvis, a été employé par la même compagnie qu’Elvis (il était mécanicien, Elvis était chauffeur de camion), mais qui n’a pas eu du tout la même carrière qu’Elvis alors qu’il avait commencé à jouer à peu près en même temps.
Mais le groupe qu’il avait formé avec son frère Dorsey et un pote, le Rock ‘n’ roll Trio, s’est fait jeter par Sam Phillips, le responsable du label mythique Sun Records dont on a abondamment parlé dans cette émission. Le groupe néanmoins gagne une compétition « casting » et décroche un contrat avec une marque de New York, Coral.
Le groupe a enregistré du bon rockabilly sans jamais décrocher de grand succès. On écoute un morceau de 1960 enregistré pour le label London Records, une marque australienne comme son nom ne l’indique pas. Le morceau s’appelle Cincinnati Fireball.
En fait, ce qui est plutôt cocasse – ou affligeant, comme on voudra – c’est que ce n’est pas ce super morceau de rockabilly qui a permis à Johnny Burnette de décrocher un hit, mais l’autre face du même 45 tours, une ballade sirupeuse nommée Dreamin’.
La fin prématurée de Johnny Burnette est due à un accident de bateau. Johnny Burnette est mort à trente ans, sans avoir connu le succès qu’il méritait.
5/ Jimmy Deberry & Big Walter Horton
On va revenir au blues et on va reparler une fois encore de Sam Phillips et de Sun Records avec l’harmoniciste Big Walter Horton. J’ai évoqué tout à l’heure sa brillante prestation dans le morceau de Jimmy Rogers Walkin By Myself. Je vais vous faire entendre l’un des solos d’harmonica les plus fantastiques de l’histoire du blues, celui que Big Walter a enregistré en 1953 avec le guitariste Jimmy DeBerry, Easy.
On va revenir au blues et on va reparler une fois encore de Sam Phillips et de Sun Records avec l’harmoniciste Big Walter Horton. J’ai évoqué tout à l’heure sa brillante prestation dans le morceau de Jimmy Rogers Walkin By Myself. Je vais vous faire entendre l’un des solos d’harmonica les plus fantastiques de l’histoire du blues, celui que Big Walter a enregistré en 1953 avec le guitariste Jimmy DeBerry, Easy.
On écoute Easy. Jimmy Deberry est à la guitare, Big Walter Horton à l’harmonica et Houston Stokes à la batterie.
Big Walter Horton, parfois appelé Shakey Horton, est né en 1918 dans le Mississippi et il est mort en 1981. Il est nettement moins connu que Sonny Boy Williamson Rice Miller ou Little Walter. Gérard Hertzhaft écrit qu’il leur est peut-être supérieur en virtuosité instrumentale, ce qui à mon avis se discute, mais c’est en tout cas bien caractéristique pour le blues : la force dans le blues ne vient pas de la virtuosité, ce qu’oublient bien des artistes d’aujourd’hui ; elle vient du feeling, de cette fascination que certains savent faire naître parfois avec des sons ou des objets rudimentaires. Peut-être aussi Big Walter Horton était-il un peu trop solitaire, un peu trop renfermé.
C’est Sam Phillips qui a permis à Big Walter de réaliser ses premiers enregistrements, en 1951 pou Modern puis pour Chess et Sun. Big Walter Horton fait des allers et retours entre Memphis et Chicago. C’est lui qui a remplacé Junior Wells dans l’orchestre de Muddy Waters en 1953, 1954. Il a aussi participé à plusieurs tournées de l’American Folk Blues Festival, les tournées mythiques qui ont fait découvrir le blues à l’Europe dans les années soixante, en 1965, 1968 et 1970.
Big Walter Horton est en tout état de cause un des plus brillants harmonicistes de blues de l’après-guerre.
6/ Tampa Red
Et on revient avant la guerre à présent avec un des plus grands producteurs de standards de blues de l’époque, le sorcier de la guitare, the Guitar Wizard, Tampa Red !
Et on revient avant la guerre à présent avec un des plus grands producteurs de standards de blues de l’époque, le sorcier de la guitare, the Guitar Wizard, Tampa Red !
Nous avons déjà évoqué M. Hudson Whittaker, né en 1903 mort en 1981, surnommé Tampa Red, auteur d’un énorme succès dès 1928 avec It’s Tight Like That. Tampa Red a enregistré pas moins de 335 faces sur 78 tours, c’est le record absolu de l’histoire du blues ! Tampa Red faisait sonner sa guitare National en métal comme personne. Eh oui, sa sonorité magique a fait frissonner plusieurs générations !
On écoute un de ses grands succès, un standard, repris un nombre incalculable de fois : it Hurts Me Too. Il s’agit d’un enregistrement pour la marque Bluebird, le grand label du blues de Chicago avant guerre, réalisé en 1940. Tampa Red est au chant, à la guitare et au kazoo, Blind John Davis au piano et Ransom Knowling à la basse.
Tampa Red est l’un des artistes les plus importants de l’histoire du blues. Il a beaucoup contribué à l’essor du blues urbain, le blues de Chicago, le blues joué par un orchestre. Je l’ai dit, il a créé un très grand nombre de standards du blues, et on peut ajouter du rock. Il est aussi à l’origine d’un style très moderne, avec un son de guitare velouté et des enchaînements fluides, qui a beaucoup influencé Robert Nighthawk, B.B. King, Elmore James, Earl Hooker.
C’est vraiment une figure essentielle qu’on reverra souvent.
7/ Zuzu Bollin
Je vais maintenant vous parler d’une résurrection, celle de Zuzu Bollin. Mais qui est donc ce Zouzou ? Zuzu, ou Zu Zu – on trouve les deux -, est évidemment un surnom. Ce surnom fait référence à une marque de biscuits au gingembre en vogue au début des années cinquante. Quant à celui qui le portait, il s’agit d’un guitariste texan, né en 1922 mort en 1990, qui avait enregistre deux 78 tours en 1951, 1952, pour le label Torch basé à Dallas.
Je vais maintenant vous parler d’une résurrection, celle de Zuzu Bollin. Mais qui est donc ce Zouzou ? Zuzu, ou Zu Zu – on trouve les deux -, est évidemment un surnom. Ce surnom fait référence à une marque de biscuits au gingembre en vogue au début des années cinquante. Quant à celui qui le portait, il s’agit d’un guitariste texan, né en 1922 mort en 1990, qui avait enregistre deux 78 tours en 1951, 1952, pour le label Torch basé à Dallas.
Parmi ces quatre faces, se trouve le morceau au titre humoristique Why Don’t You Eat Where You Slept Last Night ? Pourquoi est-ce que tu ne manges pas là où tu as dormi hier soir ? Bah c’est vrai ça, m’enfin ! Faudrait pas exagérer tout de même ! Non mais des fois !
On écoute Why Don’t You Eat Where You Slept Last Night ? enregistré en 1952. Zuzu Bollin est au chant et à la guitare, Charles Morgan au piano, Bobby Simmons à la trompette, Leroy Cooper au saxo baryton, David « Fathead » Newman au saxo alto, Arthur Blake à la basse et Sylvester Morton à la batterie.
4 morceaux gravés en 51/52 pour un tout petit label, fussent-ils légendaires chez les amateurs, autant dire que le Zuzu n’était pas très connu. On le croyait même mort. Et voilà qu’il a refait surface dans les années quatre-vingt ! Il a même enregistré un album chez une compagnie intitulée Dallas Blues Society Records qui l’a revendu au label Antone. Un bon album d’ailleurs, avec Wayne Bennett et Duke Robillard.
Eh bien voilà, c’était la résurrection du jour ! Le blues ne meurt jamais, qu’on se le dise !
8/ Jimmy Preston
Et nous allons écouter du rhythm and blues à présent avec le chanteur, leader, saxo alto, batteur Jimmy Preston.
Et nous allons écouter du rhythm and blues à présent avec le chanteur, leader, saxo alto, batteur Jimmy Preston.
La semaine dernière nous avons évoqué Bill Haley et son Rock This Joint. Voici la version originale de Jimmy Preston au titre légèrement différent de Rock The Joint. Cette version originale date de 1949, elle a été enregistrée pour une marque de Philadelphie, Gotham. Jimmy Preston est au chant et au saxo alto alors que le break au saxo est pris par le saxo ténor Danny Turner.
Une chanson évidemment très influencée par le Good Rockin’ Tonight de Roy Brown. La version de Bill Haley est bien moins dynamique et je ne vous parle pas de la version ultra déjantée de Kid Thomas qu’on écoutera lors d’une prochaine émission.
Jimmy Preston est né en 1913, il est mort en 1984. Il a formé son premier groupe en 1945 et il a placé plusieurs hits dans le Top Ten du Billboard, notamment Hucklebuck Baby en 1949. Il a joué un rôle non négligeable dans le rhythm and blues et la naissance du rock ‘n’ roll.
Il a cessé d’enregistrer en 1950 et il a fini sa vie comme pasteur. Amen ! Les voies du rock ‘n’ roll sont impénétrables.
9/ Delmore Brothers
On écoute maintenant de la country music avec les Delmore Brothers.
On écoute maintenant de la country music avec les Delmore Brothers.
Les Delmore Brothers, les frères Delmore, Alton Delmore (1908-1964) et Rabon Delmore (1916-1952), sont des figures dominantes du genre. Le jeu de guitare des Delmore Brothers, avec une guitare classique et une à quatre cordes, se marie à merveille. Ils parviennent à créer un climat très proche de celui du blues.
Le morceau qu’on écoute en est une excellente illustration. Il s’agit de Blues Stay Away From Me enregistré en 1949 chez King Records. La prestation à l’harmonica est assurée par le fabuleux Wayne Raney.
Dans leur chanson, les Delmore Brothers souhaitent que le blues reste loin d’eux, mais en fait ce sont les musiciens de country music les plus proches du blues avec Jimmie Rodgers le père du yodel hillbilly.
Blues Stay Away From Me est l’un de leurs plus grands succès. A noter qu’il en existe deux versions. Citons également Hillbilly Boogie qu’on a déjà entendu dans une émission précédente de Hot Ariège, Freight Train Boogie ou Pan American Boogie. A l’énoncé des titres vous l’aurez compris : les Delmore Brothers ont fait partie des meilleurs spécialistes d’un genre spécifique de la country music, le country boogie.
Mais bien sûr ils ne se sont pas cantonnés au country boogie et Blues Stay Away From Me est un bon exemple de ce qu’ils savent faire de différent. Alton et Rabon Delmore sont deux immenses stars de la country.
10/ Blue Smitty
Et après des stars, place à un guitariste nettement plus obscur, dans le genre blues cette fois, et même blues de Chicago. Il s’agit de Blue Smitty.
Et après des stars, place à un guitariste nettement plus obscur, dans le genre blues cette fois, et même blues de Chicago. Il s’agit de Blue Smitty.
Le vrai nom de Blue Smitty, né en 1924 dans l’Arkansas, était Claude Smith. Blue Smitty, qui était électricien le jour et guitariste de blues la nuit, n’a enregistré que cinq morceaux, tous chez Chess, en 1952. On écoute l’un d’eux : Date Bait. Blue Smitty est à la guitare et au chant, Eddie Ell à la guitare, Marion Jett au piano, J. Stewart à la basse et Ike Smith à la batterie.
En fait, ce morceau est resté longtemps inédit. C’est l’injustice du business. Il y avait à cette époque à Chicago, au début des années cinquante, pas mal de gars comme Blue Smitty qui étaient super bons, qui tournaient dans les clubs et qui étaient capables de faire de bons disques, à l’instar du morceau qu’on vient d’entendre. Mais pour Chess il était hors de question de promouvoir trop d’artistes sur le même créneau en même temps. Il y avait déjà Muddy Waters, Little Walter ou même Willie Mabon dont on a parlé la semaine dernière. Blue Smitty est l’un de ceux qui ont fait les frais du star system.
Il a fallu attendre les années soixante-dix pour que les morceaux de Blue Smitty soient édités sur des compilations de bluesmen de Chicago. Et voilà pour Blue Smitty qui est décédé en 2007. C’était un bon guitariste, qui a fait des morceaux super.
Vous pouvez écouter les morceaux présentés ici en cliquant sur le titre de la chanson en ROUGE
Vous Pouvez écouter "Hot Ariège" en direct les mercredis a 19h sur Radio Transparence :
https://www.radio-transparence.org/
Merci pour votre visite & Bon Blues !!
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